Victime de harcèlement, Océane, 13 ans, a écrit une lettre de suicide : le témoignage de sa mère qui l'a trouvée avant qu'un drame ne se produise
Au moins un élève par classe. C’est le terrible constat fait par l’Éducation nationale sur le nombre de victimes de harcèlement scolaire, dans une étude dévoilée en février 2024. Lui-même concerné pendant sa jeunesse, l’actuel Premier ministre Gabriel Attal avait fait de ce fléau son combat prioritaire lors de son passage express rue de Grenelle. Malgré quelques mesures annoncées, le phénomène est loin d’être endigué. De trop nombreux enfants et adolescents se suicident chaque année. On se souvient notamment des histoires tragiques de Dinah, de Lucas, de Nicolas ou bien sûr de Lindsay, qui ont bouleversé la France entière. Plus récemment, en février 2024, c’est par miracle qu’un drame a pu être évité, lorsque Marie Lenglet a trouvé une lettre de suicide écrite par sa fille. “Le mardi 13 février, je suis en accident de travail et je prends la décision d’aller ranger la chambre d’Océane. Au fond d’un tiroir, je trouve un petit bout de papier plié en quatre, sur lequel il est écrit ‘interdit d’ouvrir’. J’ouvre ce courrier, et je lis l’horreur”, raconte la maman d’Océane, dans une vidéo partagée sur le compte Instagram du média Brut, le 2 mars 2024.
Dans cette lettre, l’adolescente âgée de 13 ans fait ses adieux à sa mère, qui ne devait la lire qu’après son suicide, et dénonce les brimades qu’elle subit de la part d’une de ses camarades de classe. “Maman, si je suis partie, c’est pour une bonne raison. Ne pleure pas, s’il te plaît. J’en avais vraiment marre de cette pression scolaire, (...)
