Cette villa de la Côte d’Azur a vu passer Dali, Cocteau et Giacometti

Alors que le fameux centre d’art contemporain lance une programmation exceptionnelle à l’occasion de son centenaire, la Villa Noailles rend une nouvelle fois hommage à son illustre héritage culturel, à la faveur d’une histoire hors-normes convoquant les plus grands noms du XXe siècle.

Grâce, mérite et liberté : tels sont les mots d’ordre empruntés à Marie-Laure de Noailles qui, 100 ans après la création de sa villa éponyme, frappent encore l’identité de cette adresse emblématique de la Côte d’Azur dédiée à la culture et à la jeune création. Un lieu de villégiature élevé au rang de temple de l’art et du beau, qui puise son histoire dans le trépidant début du XXe siècle et son effervescence culturelle. Et c’est à l’occasion du Festival Design Parade, un évènement célébrant précisément la jeune garde de l’art et du design, entre Toulon et Hyères, que nous avons rencontré Jean-Pierre Blanc, directeur de la Villa et gardien de sa mémoire.

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Une maison à l’avant-garde de son temps

Nous sommes alors en 1923, année durant laquelle le vicomte Charles de Noailles épouse Marie-Laure Bischoffsheim et reçoit en cadeau de mariage de sa mère - La Princesse de Poix - un vaste terrain de 4 hectares niché sur les hauteurs de la ville d’Hyères dans le sud de la France. Après avoir consulté des jeunes pousses de l’architecture contemporaine comme Le Corbusier et Mies van der Rohe, le couple commande alors à Robert Mallet-Stevens - habitué des décors de cinéma - les plans de ce qu’ils décrivent à l’époque comme « une petite maison intéressante à habiter », pour y passer notamment de doux hivers...

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