Vincent Cassel dans Les Trois Mousquetaires : d'Artagnan : « J'essaie de cultiver une fantaisie d’enfant »

Que représentait pour vous l'oeuvre d'Alexandre Dumas ?

Elle fait partie de ma culture et de mon éducation. Mon père m'a fait lire les Trois Mousquetaires quand j'étais adolescent. Mais, comme les mecs de 14-15 ans, je l'ai parcouru en diagonale et j'en avais une idée assez vague qui, avec le temps, s'est confondue avec les différentes versions filmées.

J'ai, en revanche, le souvenir concret d'être allé en Espagne, vers 7-8 ans, sur le plateau des Trois Mousquetaires de Richard Lester. Mon père y jouait le roi, Michael York était d'Artagnan et Oliver Reed, un acteur que j'aimais beaucoup, incarnait Athos. Je me souviens de costumes, de décors et d'une sensation de voir un travail à la fois sérieux et très fantaisiste… En embarquant dans cette aventure avec Martin Bourboulon, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas eu de production française des Trois Mousquetaires depuis plus de soixante ans. Le faire rentrer au bercail est une fierté.

Comment avez-vous abordé ce tournage ? Avec sérieux et fantaisie ?

C'est ainsi que j'aborde mon métier depuis le début. J'essaie de cultiver une fantaisie d'enfant tout en ayant conscience des devoirs que l'on a sur un plateau : connaître son texte, être disponible et bon entre « Action ! » et « Coupez ! » Pour le reste, le cinéma a cela de formidable qu'il vous apprend l'art de certaines disciplines. Pour l'équitation, j'ai eu la chance d'être formé par Mario Luraschi et son équipe, grâce aux films...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi