Vingt-trois ans après « Le Pacte des loups », ce roman historique revisite le mythe de la Bête du Gévaudan
Connaîtra-t-on un jour la vérité sur la Bête du Gévaudan ? Alors que la créature alimente les rumeurs depuis le XVIIIe siècle, un roman vient apporter sa pierre à l’édifice. Attention, cet article contient des spoilers !
Un loup plus grand qu’un loup, dont la peau résiste aux balles des fusils et qui s’attaque sans relâche aux femmes et aux enfants. Voilà grosso modo ce qui définit la Bête du Gévaudan, prédateur ayant fait son apparition dès 1764 dans l’ancienne région qui lui prête son nom, qui serait située aujourd'hui dans le Languedoc. Si les violentes attaques dont on la dit responsable ont bien eu lieu, le mythe autour de sa nature était créé : entité diabolique apparue pour punir les pêcheurs ? Animal exotique et dressé par un habitant du coin ? Canidé au format XXL, rejeté par sa meute et contraint d’attaquer l’homme pour se nourrir ?
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« Le Pacte des loups » : la Bête du Gévaudan à la sauce blockbuster
Début 2001, une superproduction cinématographique française s’emparait de ce mystère, sous la houlette de Christophe Gans, notamment papa de l’adaptation de Silent Hill : Le Pacte des loups. Son casting quatre étoiles (Emilie Dequenne, Monica Bellucci…) et son intrigue réunissaient pas moins de cinq millions de téléspectateurs dans les salles de l’Hexagone avant que le film ne débarque avec succès aux Etats-Unis. Dans cette version plus ou moins fidèle à l’époque dépeinte, la Bête est l’outil de la noblesse : elle terrorise le peuple et permet par la même occasion à Jean-François de...
