Violences conjugales : les victimes pourront désormais déposer plainte aux urgences des hôpitaux de Paris

Porter plainte pour violences conjugales est désormais possible dans tous les hôpitaux parisiens. En France, en 2021, les services de sécurité ont enregistré 208 000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2020, selon le ministère de l'Intérieur. Un constat terrifiant qui pousse aujourd'hui les autorités à multiplier les lieux de prise en charge des victimes. C'est pourquoi, en octobre 2020, après le Grenelle des violences conjugales de 2019, les services d'urgence de trois établissements, l’hôpital Saint-Antoine, dans le 12e arrondissement, l’hôpital Tenon, dans le 20e et l’hôpital Henri-Mondor à Créteil sont devenus un lieu où les victimes peuvent déposer plainte. D'envergure nationale, ce dispositif s'étend dès jeudi 5 octobre à l'ensemble des seize établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

"Le pas que nous faisons peut paraître modeste mais, en réalité, il est très important pour faire avancer le combat. C’est la justice, elle seule, qui peut mettre à l’écart l’agresseur et protéger la victime", a ainsi déclaré le directeur général de l’APH-HP, Nicolas Revel. Pour le préfet de police Laurent Nunez, ce "dispositif va monter en puissance" avec le temps. "Ça ne se traduit pas par une baisse des faits mais ce sont des plaintes qui n’auraient jamais été déposées", assure-t-il.

Cette nouvelle convention prévoit ainsi qu'un médecin urgentiste qui prend en charge une victime de violences (...)

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