Virginie Despentes sort un oracle : "Les cartes, c’est comme l’écriture"

De tous temps, les artistes se sont passionnés pour l’ésotérisme. Que ce soit l’astrologie, la numérologie ou la cartomancie, tous ces arts divinatoires riches en symboles s’avèrent être une puissante source d’inspiration. Virginie Despentes ne déroge pas à la règle. L’auteure, qui a entre autres reçu le prix Renaudot pour "Apocalypse bébé", et dont le nouveau roman, "Cher connard", fait partie des meilleures ventes de la rentrée, vient de s’essayer à l’écriture d’un oracle. On y apprend, dès l’introduction, qu’elle a toujours tiré les cartes : "Il y a peu de choses que je faisais il y a trente ans que je continue à faire. Lire des livres. Écouter de la musique. Tirer les cartes. C’est à peu près tout."

On retrouve, dans son premier oracle, tout l’univers de Virginie Despentes. Une plume unique, des références Rock et une sincérité mordante. En rouge et noir, sous le crayon inspiré de la graphiste et tatoueuse La Rata, les cartes sont rebattues et prennent une nouvelle dimension, les figures changent gaiement de genre... Ensemble, elles ont attribué les différentes lames du traditionnel jeu de 32 cartes à des personnalités, choisies sur la scène Rock d’hier et d’aujourd’hui, pour leurs attributs significatifs. Et c’est ainsi que Tina Turner se retrouve dans les habits de l’As de cœur (Sérénité), tandis que Beyonce endosse ceux du 10 de cœur (Loyauté) : "Avec Beyoncé, ce que tout le monde prenait pour un sommet n’était qu’un palier du parcours". Bim !

Jamais on aura lu avec autant (...)

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