Virginie Efira raconte comme son histoire l'a aidée à incarner une femme sous emprise

"On a l'impression que ce type de rapport et cette violence ne va pénétrer que quelqu'un de vraiment vulnérable, marginalisé déjà, ce qui n'est absolument pas le cas."

Virginie Efira incarne une femme sous emprise dans le nouveau film de Valérie Donzelli. La réalisatrice continue son exploration du couple en adaptant un roman d'Eric Reinhardt, publié aux éditions Gallimard, L'amour et les forêts. L'histoire raconte la rencontre d'un couple, Blanche et Grégoire - joué par l'excellent Melvil Poupeau - qui se révèle être un homme possessif et dangereux.

À propos des motivations à participer à ce projet, la comédienne ne s'en cache pas, comme la réalisatrice, elle a déjà vécu une situation similaire : "Il y avait la possibilité de partager avec Valérie quelque chose d'un sujet qu'on connaissait intimement".

La compagne de l'acteur Niels Scheinder avoue même ne pas en être complètement sortie. En revanche, Virginie Efira confesse qu'elle n'arrive pourtant pas encore à relier directement cette expérience à son genre de femme.

Dans ce récit, la victime n'a pas tout à fait conscience d'être une victime, et est même assez solide. Pour Virginie Efira, lorsqu'on est subi ce genre de choses, il peut être difficile de le réaliser.

L'actrice s'est particulièrement intéressée aux raisons qui poussent les personnes sous emprise à rester dans des relations qui les font souffrir. " Pourquoi on y reste, qu'est-ce qu'on y trouve ? Et qu'est-ce que c'est que ces mécanismes-là ? Est-ce qu'on est tout (...)

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