Virginie Ledoyen, enfant actrice : comment s'est passée son enfance sur les tournages ?
À l'affiche de la série "L'Île aux 30 cercueils", Virginie Ledoyen s'affiche dans un nouveau projet. A 45 ans, l'actrice possède un CV très varié. Il faut dire que c'est depuis sa plus tendre enfance qu'elle côtoie les plateaux de tournage.
Née dans une famille d'origine espagnole, Virginie Ledoyen a grandi en région parisienne au côté de ses parents, maraîchers. Elle a toutefois pris un chemin bien différent, puisque c'est vers le métier d'actrice qu'elle a finalement décidé de se tourner. Et ce, avec succès : elle a notamment reçu le prix Suzanne-Bianchtti 1998 pour son rôle dans "La Plage" au côté de Leonardo DiCaprio, un Ours d'argent à la Berlinale 2002 pour "Huit Femmes", mais aussi décroché trois nominations au César du meilleur espoir féminin. Et cette carrière, c'est notamment à sa mère qu'elle la doit.
Elle a joué dans sa première pub à 3 ans
Virginie Ledoyen était encore bébé quand sa mère a commencé à l'entraîner sur des plateaux de tournage. Résultat, à l'âge de 3 ans, elle avait déjà tourné dans des publicités pour des marques telles que Bledina, Air Inter ou encore Buitoni. Des débuts qui se sont pourtant faits totalement par hasard. "J’étais allée avec ma mère accompagner une de ses amies qui devait faire des photos, ils ont eu besoin d’une petite fille, et j’étais là. Ensuite, cela a amusé mes parents. C’était une façon d’avoir des souvenirs", a-t-elle confié en 2010 dans une interview accordée à Psychologies.
Quelques années plus tard, elle était revenue sur le sujet dans les colonnes des Echos, affirmant alors : "Avec le temps, les rôles se sont enchaînés et j'ai d'abord voulu être actrice pour le côté ludique de l'expérience : on se déguise, on pleure, on rit, on meurt…" Un vrai jeu pour la petite fille qu'elle était alors.
Sa mère a toujours respecté ses choix
Certains verront dans l'action de sa mère une volonté de pousser la jeune Virginie Ledoyen sous le feu des projecteurs. Pourtant, la comédienne l'affirme : sa maman ne l'a jamais forcée à tourner dans quoi que ce soit et a très vite agi lorsque sa fille s'est lassée des castings et des caméras : "Mes parents ont toujours respecté mes désirs. Je n’étais pas comme certaines petites filles que je voyais dans les castings, maquillées avec les cheveux teints ! D’ailleurs, après quelques séances, j’ai commencé à pleurer sur les plateaux, et ma mère m’a fait arrêter tout de suite. Vers 7 ou 8 ans, j’ai eu envie de refaire des photos, et à 10 ans j’ai commencé le cinéma." Et tout l'argent qu'elle a pu gagner a l'époque a été "bloqué sur un compte" auquel elle a pu accéder à sa majorité.
Aujourd'hui, Virginie Ledoyen ne regrette pas cette enfance pas comme les autres, même si elle a conscience que la présence des caméras a sans doute eu une influence sur sa façon de se construire : "Je me rends compte maintenant que ça devait être compliqué, parce que leur présence faisait partie intégrante de mon rapport au monde. Je pense que ça m’a donné à la fois énormément d’assurance et pas mal de fragilités. Le risque de l’échec était présent tout le temps. Dans les castings, j’étais prise une fois sur vingt. Disons que j’ai appris l’inquiétude tôt." D'ailleurs, au fil des années, elle a eu l'occasion de changer sa façon de voir le métier d'actrice : "C'est en jouant à 17 ans dans un film d'Olivier Assayas que j'ai compris qu'être actrice, ce n'était pas seulement se déguiser, jouer son personnage ; c'était aussi faire partie d'un tout : ce fut le déclic", a-t-elle confié aux Echos. Un déclic qui lui a permis de faire évoluer sa carrière de la plus belle des façons.
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