Vivre avec une maladie inflammatoire de la peau : 3 femmes témoignent
Jane, Jeanne et Elisa : ces trois jeunes femmes qui doivent affronter le regard d’autrui, supporter les démangeaisons ou les douleurs, nous donnent une belle leçon de résilience.
Savez-vous quel est le point commun entre la dermatite atopique, le psoriasis, la pelade, le vitiligo et la maladie de Verneuil ? Toutes ces affections sont des maladies inflammatoires chroniques de la peau. Des pathologies qui évoluent par poussées la plupart du temps et qui s’affichent sur le corps, le cuir chevelu… En cause, un dysfonctionnement de l’immunité. « Une partie des défenses de l’organisme se retourne contre soi.», résume le Dr François Maccari, dermatologue, président fondateur de Reso*. Résultat, il se produit une inflammation chronique, responsable de picotements, de démangeaisons, etc. Ce qui conduit aussi à la destruction du tissu cutané ou des follicules pileux. Aucune crainte de contagion, en revanche, « il existe un terrain génétique prédisposant », informe le dermatologue. Il peut ainsi y avoir des mutations au niveau des gènes qui contrôlent la fonction de la barrière cutanée. Plus globalement, des gènes impliqués dans la régulation de l’immunité sont « perturbés ». Ce qui sensibilise aussi à d’autres pathologies d’origine immunitaire. Qui est concerné ? 9 millions de Français, qui doivent assumer leurs marques visibles (plaques, rougeurs, abcès, perte des cheveux…) et faire face aux réactions des autres, le plus souvent depuis leur adolescence, voire leur enfance. Trois femmes nous racontent leurs parcours.