Émeutes de juin : une cinquantaine d’écoles incapables de rouvrir en septembre

La rentrée approche à grands pas mais tous les élèves n’auront pas la chance de retourner dans leur école. En cause, les émeutes du mois de juin faisant suite au décès de Nahel qui ont fait beaucoup de dégâts matériels dans les établissements scolaires. Le 4 juillet 2023, Pap Ndiaye, encore ministre de l’Éducation nationale remplacé depuis par Gabriel Attal lors du remaniement ministériel, annonçait que 243 écoles et établissements scolaires avaient été dégradés à la suite des émeutes consécutives à la mort de Nahel le 27 juin dernier. Dans le détail, Pap Ndiaye, dont la sœur n'est autre que la célèbre écrivaine Marie Ndiaye, avait fait état d’ "une soixantaine" d'établissements avec des dégâts importants et une "dizaine" détruits ou partiellement détruits. Un mois et demi après les événements, la rédaction de BFM TV/RMC a estimé à une cinquantaine d’écoles restant aujourd’hui dans l’incapacité d’accueillir les profs et leurs élèves le 4 septembre prochain. Les villes de Tourcoing (Nord), le Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), Strasbourg (Bas-Rhin), Mâcon (Saône-et-Loire) ou encore à La Verrière (Yvelines).

En deux mois, les maires n’ont pu organiser la reconstruction des établissements scolaires, notamment pour des questions d’assurance comme l’a expliqué au micro de RMC Jean-Patrick Courtois, le maire de Mâcon où une partie de l’école maternelle Jean Zay a brûlé. "Malheureusement, on est obligé de fermer le groupe scolaire. Puisque dans la partie qui a été calcinée, il y (...)

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