Épidémie, vaccin, symptômes… Voici 5 choses à savoir sur la variole du singe
1. Le point sur l’épidémie
Le virus de la variole du singe circule activement en Afrique, à un tel point que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a décrété l’épidémie comme une « urgence de santé publique de portée internationale » le 14 août 2024 (source 1). L’OMS avait déjà décrété ce niveau d’alerte - le plus élevé - entre 2022 et 2023, au cours de la précédente épidémie mondiale de Mpox. Mais aujourd’hui, c’est un autre variant qui est à l’origine de l’épidémie.
Si c’est le clade II qui était à l’origine de l’épidémie en 2022 et qui circule encore à l’heure actuelle à bas bruit, depuis plusieurs mois, une nouvelle souche du virus, le clade Ib, se propage depuis la République démocratique du Congo (RDC). Le problème, c’est que cette souche « provoque une maladie plus grave et plus mortelle que le clade II », d’après l’OMS (source 2).
Le nombre de cas associés à cette nouvelle souche a considérablement augmenté depuis l’année dernière. « Le nombre de cas signalés depuis le début de l’année a déjà dépassé le total de l’année dernière, avec plus de 15 600 cas et 537 décès », alertait l’OMS mi-août. Si le nombre de cas augmente de façon inquiétante en RDC, la nouvelle souche se propage aussi en dehors de ses frontières : « Au cours du mois dernier, plus de 100 cas de clade 1b confirmés en laboratoire ont été signalés dans quatre pays voisins de la RDC qui n’avaient jamais signalé le mpox auparavant : Burundi, Kenya,...