Étrennes, quels sont les bons usages ?

En fin d'année, les étrennes sont une tradition.

Facteurs, pompiers, kinés, éboueurs, médecins, femmes de ménage, jardiniers, aides de vie, gardiens d’immeuble, nounous… De décembre à début janvier, la tradition veut que l’on donne un petit quelque chose à ceux et celles que l’on souhaite remercier pour services rendus. Un rituel qui non seulement semble se perdre aujourd'hui chez les plus jeunes mais est aussi parfois prohibé dans certains cas.

A qui donner ? En théorie, à qui vous voulez. En pratique, c’est plus subtil. Il y a, par exemple, les interdits qui s’appliquent à certains métiers. C’est le cas notamment des personnels de santé qui gravitent autour d’une personne malade : médecin, kiné, infirmière, pharmacien, pédicure… Des mesures visant à protéger les patients d’éventuels abus. D’autres professions, comme les notaires, sont aussi concernées. Les règles déontologiques de ses professions permettent uniquement d’accepter des cadeaux de faible valeur - comme une boîte de chocolats, et en aucun cas de l’argent.

Combien donner ? Il s’agit d’un usage qui n’est pas réglementé. En général, les étrennes prennent la forme d’une somme d’argent, de confiseries ou d’une bouteille. Mais il n’existe absolument aucune obligation ni de montant établi comme on peut le lire parfois. "Chacun fait en fonction de ses moyens et de son ressenti, explique Slavica Nikolic, présidente du syndicat des gardiens d’immeuble (UDGE*). Gardienne depuis plus de vingt ans, d’après son expérience, un résident sur deux donne entre 5 € et 300 €." Mais (...)

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