Vous êtes plutôt du matin ou du soir ? Voici l'impact que cela pourrait avoir sur vos performances cognitives
Conserver de bonnes performances cognitives en vieillissant est primordial pour la santé cérébrale et réduire le risque de déclin cognitif. En effet, ce dernier est une conséquence du vieillissement du cerveau qui peut entraîner l’apparition de troubles cognitifs s'il est anormal. Ils peuvent toucher plusieurs fonctions cognitives comme la mémoire, le raisonnement, l’attention, ou encore le langage, et avoir une origine neurologique, psychiatrique, mais aussi médicamenteuse selon la Haute Autorité de Santé (HAS).
Bien que l’âge soit le principal facteur qui influence les performances cognitives, d’autres éléments peuvent également jouer comme un manque d'activité physique, un usage excessive d’alcool, une mauvaise alimentation, la dépression, l’inactivité cognitive, ou encore le manque de sommeil, rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Afin d’explorer le lien entre sommeil et performances cognitives, une étude de l'Imperial College London publiée le 10 juillet 2024 dans la revue BMJ Public Health s’est penchée sur les données de plus de 26.000 personnes âgées entre 53 et 86 ans et divisées en deux groupes. Les données analysées concernaient les différents aspects de leur sommeil comme la durée, les habitudes, la qualité, ainsi que leur chronotypes (si elles se considèrent plus comme des personnes du matin, du soir ou intermédiaires).
Les chercheurs ont d’abord déterminé qu'une durée de sommeil entre 7 et 9 heures était optimale pour les fonctions cérébrales, en stimulant (...)