10 idées fausses sur la santé cardiovasculaire

Idée fausse n°1 : les femmes sont protégées par leurs hormones contre le risque cardiovasculaire

En réalité, cette protection est toute relative - elle n'est pas efficace chez une fumeuse - et elle s'arrête à la ménopause. Chez une femme jeune, les hormones féminines (les œstrogènes) favorisent la dilatation des artères. Plus les coronaires sont ouvertes, moins il y a de risque d'hypertension et de caillot. La Dre Laprérie, cardiologue, souligne un deuxième mode d'action : « Les œstrogènes ont un impact positif sur l'équilibre du cholestérol, des triglycérides et de la glycémie ». Mais à la ménopause, ces effets favorables s'annulent car les ovaires cessent de sécréter des œstrogènes. Les femmes retrouvent un risque cardiovasculaire équivalent à celui des hommes.

L'infarctus n'est plus une maladie de personnes âgées, même si la moyenne d'âge reste supérieure à 60 ans. « Les quadras et les quinquagénaires sont de plus en plus touchés, la raison principale étant une mauvaise hygiène de vie », observe le Pr Helft, président de la Fédération française de cardiologie. Le taux de femmes hospitalisées pour un infarctus augmente de près de 5 % par an dans la tranche d'âge 45-54 ans, selon Santé publique France.

Idée fausse n°3 : le symptômes de l'infarctus sont différents chez les femmes

« Chez les femmes comme chez les hommes, l'infarctus se manifeste par une gêne dans la poitrine...

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