4 jours pour découvrir le Finistère autrement

Il a fallu attendre 1851 pour que le chemin de fer arrive en Bretagne, et même 1865 à Brest. Jusqu’à alors isolé et mystérieux, le Finistère devient alors soudainement une terre de conquête pour les peintres. Ils sont nombreux à quitter la capitale pour y trouver une nouvelle inspiration. Ils immortalisent sur la toile les paysages comme autant d’antiques cartes postales… et s’échangent leurs bonnes adresses bien avant les premiers guides touristique. Marcher sur leurs traces, c’est (re)découvrir la Bretagne d’un nouvel œil. Notre programme en quatre jours et quatre étapes incontournables.

Au XIXe siècle, il faut plus de quinze heures pour rejoindre Quimper en train au départ de Paris, une aventure ! La mer n’est pas loin, là-bas, du côté de la tranquille station balnéaire de Bénodet ; un quart d’heure de route aujourd’hui mais une jolie balade à l’époque. À défaut, c’est la belle capitale de Cornouaille que viennent croquer les peintres. Commencez par une promenade sur les rives paresseuses de l’Odet, avec en ligne de mire les flèches de la cathédrale Saint-Corentin, érigées en 1855, six cents ans après le début de la construction ! L’histoire est belle, suffisamment pour inspirer Eugène Boudin qui y peint Vue du port de Quimper. Les gréements ont disparu, les maisons ont colonisé les rives, mais les nuages qui roulent dans le ciel sont toujours là. La toile est l’une des stars du musée des Beaux-Arts, niché dans le centre-ville aux maisons médiévales à pans de bois. Avec son (...)

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