9 cas d’hospitalisations après des injections illégales de botox, comment limiter les risques ?

Des actes de médecine esthétique à moindre coût, mais risquées pour la santé. Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) lancent une vaste enquête suite à des réactions nocives liées à des injections illégales de botox. Depuis le début de l’année, les autorités sanitaires américaines indiquent que 19 personnes ont signalé des “réactions nocives”, après des injections en dehors d’un cadre médical, entrainant l'hospitalisation de 9 d'entre elles.

Ce phénomène existe également en France, où, selon le Conseil national de l'Ordre des médecins, 104 injections illégales de botox et d’acide hyaluronique ont été signalées sur l’année 2023. Il s’agit d’un niveau encore jamais atteint en six ans. Une tendance inquiétante alors que mal réalisé, ce type d’acte peut entraîner de graves complications comme un risque de nécrose ou encore de septicémie.

Lorsqu’elles sont bien réalisées par des professionnels de santé agréés, les injections de toxine botulique peuvent permettre d’atténuer les rides du visage du fait de leur capacité à entraîner un relâchement musculaire. Mais un réseau parallèle fleurit, notamment sur les réseaux sociaux, et dont les conséquences pour la santé peuvent être dramatiques.

En effet, aux États-Unis, les autorités sanitaires lancent une enquête, avec la Food and Drug Administration (FDA), après que 19 personnes ont déclaré des effets nocifs depuis le début de l’année après des injections réalisées par des personnes “sans permis ou non formées (...)

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