Affaire conclue - "Mais pourquoi ils ont dérangé ce monsieur ?", "Pauvre papi", "Honteux", "Arrêtez de nous prendre pour des idiots" : les internautes s'émeuvent face à un papy recalé dans l'émission

Capture écran France 2 direct/Affaire conclue
Affaire conclue - Les internautes s'émeuvent face à un papy recalé dans l'émission Capture écran France 2 direct/Affaire conclue

Ce mercredi 5 octobre 2022, Jean, un papy venu de Poissy, s'est vu refuser l'accès à la salle des enchères dans Affaire conclue sur France 2. Une séquence mal accueillie par les twittos, qui ont regretté que l'homme d'un certain âge ne se soit déplacé pour rien. Une question malheureuse de Sophie Davant a ensuite attisé leur colère.

Ce qui fait le succès d'Affaire conclue, c'est en partie la capacité de l'émission à susciter la curiosité de profils très différents. Les vendeurs eux-mêmes sont à l'image des téléspectateurs : de styles et d'âges variés. Sophie Davant et son équipe de commissaires-priseurs ont ainsi le plaisir de voir défiler étudiants, actifs et retraités. Ce mercredi 5 octobre 2022, la deuxième émission de l'après-midi a débuté avec un représentant de la troisième catégorie. À 82 ans, Jean, est un amateur de livres et un artiste qui aime peindre des scènes parisiennes. Cet homme qui "déteste ne rien faire", a décidé de venir sur le plateau afin de proposer un objet dont il espérait probablement tirer une bonne somme : deux figurines des célèbres personnages de Tintin, Dupond et Dupont. Ces "deux voyous qui n'arrêtent pas de faire des bêtises" comme décrits par Jean, ce dernier les a eus en cadeaux en 1987. "Je les avais mis dans une salle de bain, j'ai déménagé plusieurs fois et donc ils sont dans leur jus et je crois qu'ils n'ont pas trop souffert, il ne leur manque pas un doigt, pas un pied...".

Pourtant, une étrangeté n'a pas échappé aux regards de Harold Hessel et de Sophie Davant : ces figurines de Dupond et Dupont ne comportaient pas d'yeux. Aucun accident caché à déplorer néanmoins, il s'agirait d'un défaut de fabrication selon le commissaire priseur, qui s'est lancé dans ses explications. Tirés de la bande-dessinée Tintin au pays de l'or noir, ces personnages ont été selon ses dires édités en résine, et sans yeux donc, à 50 exemplaires, avant que deux autres versions ne voient le jour. Un tirage très limité qui aurait donc pu sur le papier faire les affaires du vendeur.

"Pourquoi est-il passé à l'émission ? C'est honteux"

Mais c'était sans compter sur la mauvaise nouvelle qu'allait lui rapporter Harold Hessel. Ce dernier a ainsi fait remarquer que les figurines ne comportaient malheureusement aucune indication. "Normalement, on devrait avoir une marque sur le socle ou sur l'une des sculptures et donc c'est ennuyeux...", a-t-il commencé, avant de détailler le problème. En effet, tous les produits dérivés de l'univers de Tintin sont gérés par la société juridique belge Moulinsart. Tous les objets qui sortent avec son aval doivent ainsi comporter la marque de l'éditeur. Ce qui n'était pas le cas des figurines de Jean. "Ici il n'y a pas de marque , donc d'un point de vue légal on ne peut pas les mettre en vente", a annoncé Harold Hessel, très embêté pour le papy.

Sur Twitter, bien que juste de la part du commissaire priseur, la sentence a été jugée difficile pour ce vendeur d'un certain âge. "Pourquoi l'avoir fait venir pour le faire repartir bredouille ?", ont protesté les internautes. Beaucoup ont eu de la compassion pour lui, d'autant plus que Sophie Davant n'a pas hésité à enfoncer le couteau dans la plaie. "Sinon, on aurait pu les estimer combien ? Soyons cruels jusqu'au bout..." a-t-elle lancé face à un Harold très mal à l'aise. "C'est une information quand même pour nos téléspectateurs", s'est-elle alors justifiée, obligeant le commissaire priseur à répondre. Selon ses estimations, ce même objet qui comporterait un certificat pourrait se vendre aux alentours de 2000 euros. Un gros coup dur pour Jean, qui bon seigneur, est tout de même reparti vers Poissy de bonne humeur.

Vidéo. Découvrez le portrait de Sophie Davant