Affaire Grégory : le coupable avait-il été identifié ? Les déclarations inédites d'un enquêteur

Elle est l'une des affaires criminelles françaises qui fait le plus parler tant elle est mystérieuse : l'affaire du petit Grégory. Tout a commencé le 16 octobre 1984. Dans le petit village plutôt tranquille de Lépanges-sur-Vologne, en Lorraine, le corps de Grégory Villemin est retrouvé dans les eaux de la Vologne. L'enfant est retrouvé noyé, pieds et poings liés. Rapidement, l'enquête se focalise sur la famille de Grégory, notamment sur des conflits familiaux complexes et des suspicions internes. En effet, durant les mois qui ont précédé la mort du garçonnet de quatre ans, ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin ont reçu de nombreux appels et lettres de la part d'un mystérieux corbeau. S'ensuivent une série d'erreurs judiciaire. Murielle Bolle, membre de la famille va avouer lors d'une garde à vue, un vendredi soir, que son beau-frère, Bernard Laroche a tué le petit Grégory et qu'elle était bel et bien présente dans la voiture lorsqu'il est allé le chercher avant de le tuer. Mais le juge Lambert en décide autrement. Plutôt que d'interroger le principal suspect, il fait le choix de partir en week-end. Murielle Bolle rentre chez elle et selon certains témoins, l'ambiance était particulièrement tendue. Le lundi suivant, elle retournera à la gendarmerie pour assurer que ces déclarations n'étaient que des mensonges.

Une marche arrière à laquelle ne croit pas du tout Jean-Marie Villemin, le père de Grégory. En mars 1985, il décide de se rendre au domicile de Bernard Laroche et (...)

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