Affaire des viols de Mazan : le procès en appel sera différent, voici pourquoi
Au moins 17 accusés ont fait appel de leur condamnation en première instance du procès des viols de Mazan. Un nouveau procès, en appel, devrait donc avoir lieu fin 2025. Mais dans des conditions bien différentes de celui qui vient de s’étaler sur six mois.
Ce n’est pas une surprise puisque, dès l’issue du verdict du procès historique des viols de Mazan, trois des 51 hommes accusés d’avoir drogué et violé Gisèle Pelicot avaient contesté la décision des juges par le biais de leur avocat. Il y aura donc bien un procès en appel comme l’a annoncé officiellement lundi 30 décembre le procureur général de Nîmes.
Au total, sur les 51 accusés, 17 ont fait appel de leur condamnation avant le délai légal de dix jours pour entamer une nouvelle procédure. Le principal accusé, Dominique Pelicot, n’en fait pas partie. Le parquet, lui-même, n’a pas fait un appel « général » de la décision, ce qui revêt une grande importance pour la suite. Le communiqué du procureur général de Nîmes indique d’ores et déjà une date pour ce nouveau procès prévu pour fin 2025. Voici à quoi ce dernier va ressembler ?
Un procès qui devra commencer d’ici à 2026
La loi précise qu’un procès en appel doit se tenir dans un délai de six mois maximum… délai renouvelable une fois. Soit un délai d’un an. Il doit donc être entamé avant le 20 décembre 2025, au premier anniversaire du jugement rendu contre les 51 coaccusés.
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Le procès en appel n’aura par ailleurs pas lieu dans la même ville. Les faits se sont déroulés à Mazan dans le Vaucluse ; le procès en première instance avait donc lieu...
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