Alexandre Benalla condamné en appel dans l’affaire des violences du 1er mai 2018
En juillet 2018, Le Monde révélait qu’Alexandre Benalla était l’auteur de violences visant deux manifestants, en marge du défilé du 1er mai 2018, créant alors une véritable tempête politique. Le vendredi 29 septembre 2023, l’ex-proche d’Emmanuel Macron a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme aménageable, par la cour d’appel de Paris, comme l’annonce l’AFP le même jour. Il a été déclaré coupable de violences en réunion, ainsi que d’usurpation de la fonction de policier. Il a aussi été reconnu coupable de plusieurs autres faits, notamment d'avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques après avoir été licencié, et fabriqué un faux document dans le but d’obtenir un passeport de service. Il a également été reconnu coupable d’avoir porté illégalement une arme en 2017. Selon l’AFP, Alexandre Benalla a écouté sans rien dire la décision prononcée.
La cour d’appel de Paris a donc confirmé la peine de prison concernant Alexandre Benalla – déjà proclamée par le tribunal correctionnel le 5 novembre 2021 – ainsi que l’amende de 500 euros, les interdictions de porter une arme pendant dix ans et d’exercer une fonction publique pendant cinq ans. Concernant l’emprisonnement, le tribunal avait directement aménagé la partie ferme à domicile sous bracelet électronique. Un juge d’application des peines décidera de l’aménagement adéquat. Aujourd’hui, Alexandre Benalla vit en Suisse et travaille dans le privé. Il n’a fait aucune déclaration à la sortie du tribunal. Son coprévenu, (...)