Alyssa Milano : « Les femmes n'ont pas le luxe de baisser la garde »

Elle est une grande du petit écran mais pas seulement. Le 15 octobre 2017, un de ses tweets a donné une dimension planétaire  à #MeToo. À l'occasion des cinq ans du mouvement, nous republions cette interview de juillet 2019.

Toutes les stars de sitcom ne peuvent pas se vanter d'avoir leur portrait sur le site du prestigieux quotidien américain « The Washington Post ». Alyssa Milano, si. « L'éveil politique d'Alyssa Milano », titrait en mai le journal de référence, la comparant à Jane Fonda. Un cliché en noir et blanc de l'actrice, sans sourire et le regard vague, illustre l'article. Le ton est donné. Il est question ici de son engagement dans la lutte pour préserver le droit à l'avortement, de son activisme dans le mouvement #MeToo. Bien loin des crinières permanentées et des rires en boîte de la série « Madame est servie », diffusée pour la première fois en 1984. Ô adorable Samantha Micelli ! En huit saisons, ce personnage de fille à papa espiègle et jolie comme un cœur la propulse à 12 ans au rang d'enfant star. Quelle ado n'a pas rêvé alors de lui ressembler, avec ses jeans neige et ce paternel si sympa ? Idole des jeunes, elle enregistre des vidéos de fitness, se met à la chanson, s'essaie au cinéma. Le petit écran la rattrape lorsque le redoutable producteur Aaron Spelling la fait entrer dans son écurie de jeunes acteurs pour posters. Alyssa apparaît au casting de « Melrose Place », mais le tycoon des séries voit plus grand pour la jeune femme de 25 ans. Dans « Charmed », elle sera Phoebe Halliwell, une sorcière combattant les forces du mal, et du mâle, réduisant en miettes sorciers et démons, une figure de femme puissante aujourd'hui remise au...

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