Atteint d'une malformation, un bébé de 3 mois ne peut pas être opéré... parce qu'il n'exprime pas son consentement
Andrea n’a que trois mois, mais il porte déjà sur ses épaules un combat bien trop grand pour son âge. Né avec une malformation rare appelée hypospadias, son urètre — le canal qui permet d'évacuer l’urine — se situe sous ses testicules au lieu d’être à l’extrémité de son pénis. Une anomalie qui bouleverse le quotidien de ses parents, Jérémy et sa compagne, et qui pourrait, sans intervention chirurgicale, exposer leur enfant à des complications physiques, psychologiques et sociales tout au long de sa vie.
Lors de la grossesse, le parcours médical des parents d'Andrea s'est transformé en véritable parcours du combattant.« On a été redirigés vers cinq hôpitaux différents et une douzaine de médecins avant qu’un échographe pose enfin le diagnostic d’hypospadias », témoigne Jérémy dans un reportage de France 3 Régions.
Selon les chiffres de l’Association française d’urologie, cette malformation concerne environ un garçon sur 300. Les causes restent floues, mais une chose est sûre : il ne s'agit pas d'une anomalie génétique. « On nous a dit que cela pouvait être lié à l’environnement : les perturbateurs endocriniens, les usines, les pesticides… », explique Jérémy. Le couple, originaire de Haute-Marne, a d’ailleurs pris la décision de quitter la région pour s’installer dans le Vaucluse, espérant ainsi offrir un cadre de vie plus sain à leur fils.
Pour Jérémy, le diagnostic a...