Aurélie Dotremont atteinte du SOPK : le combat de l'ex-star de télé-réalité pour devenir mère
Depuis quelque temps maintenant, Aurélie Dotremont s’emploie à briser les tabous autour d’un sujet bien éloigné de l’univers dans lequel on l’a connue. Sur les réseaux sociaux, l'ancienne star de télé-réalité de 31 ans partage avec ses abonnés son combat pour devenir maman. Et cela passe par des moments particulièrement éprouvants…
Révélée au début des années 2010 dans divers programmes de télé-réalité, Aurélie Dotremont s’est très vite imposée comme l’une des stars du genre, pour le meilleur et pour le pire. Avec son tempérament de feu, la jeune femme ne s’est pas fait que des amis. Mais depuis quelques années maintenant, c’est loin du petit écran qu’elle tente de soigner ses maux intimes. Si elle a désormais choisi de rendre public son combat contre la boulimie, Aurélie Dotremont doit aussi faire face à d’autres difficultés qui compromettent ses rêves de maternité.
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"Je n'ovule pas"
En couple avec un certain Dylan, Aurélie Dotremont s’était confiée sur cette douloureuse situation sur son compte Instagram en juin 2021, révélant ainsi ses difficultés à tomber enceinte : "Je vous lance un scoop… On essaye ! Malheureusement, certaines femmes ont plus de problèmes que d’autres mais oui, mon chéri sera le père de mes enfants" avait-elle confié à ses nombreux abonnés. Quelques mois plus tard, alors que le couple assistait à un baptême, c’est en légende d’une photo postée sur le réseau social qu’elle en avait dit davantage : "Je rencontre énormément de difficultés pour tomber enceinte, je n’ovule pas. Quand je nous vois comme ça j’ai mal au coeur et j’aimerais tellement que ce soit notre tour, que ce soit notre mini toi et moi. J’ai le plus beau cadeau que la vie puisse offrir dans les bras c’est dingue comme je nous y vois."
En effet, la jeune femme de 31 ans souffre du syndrome des ovaires polykystiques, le fameux SOPK dont on parle de plus en plus à mesure que la science observe des avancées à ce sujet. Il s’agit d’une maladie hormonale très fréquente chez les femmes en âge de procréer et qui peut entraîner des troubles de la fertilité, mais aussi de la pilosité (hirsutisme) et des complications métaboliques comme le diabète. Déterminée à fonder sa famille avec son compagnon, Aurélie Dotremont a récemment subi une opération des ovaires, aussi appelée multiperforation ovarienne ou drilling ovarien. L’intervention consiste à perforer l’ovaire afin d’en rétablir le bon fonctionnement, dans l’espoir de faciliter l'accès des ovocytes à l'extérieur et détruire les kystes afin de rétablir un bon équilibre hormonal.
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Là encore, la jeune femme a tenu à partager les détails de ce moment avec son audience, afin de briser les tabous autour du sujet : "C'est peut-être le début de quelque chose pour moi. J'aimerais avec ce post donner espoir à toutes ces femmes qui sont dans le même cas que moi. Je nous souhaite bonne chance. On est ensemble" a-t-elle écrit le vendredi 15 avril en légende d’une photo d’elle à l’hôpital, avant son anesthésie générale.
Le début d'un long combat pour devenir mère
Malheureusement pour Aurélie Dotrement, comme pour beaucoup d’autres femmes dans son cas, cette opération n’a pas eu l’effet escompté. "Le médecin est venu me voir et j'ai quitté l'hôpital. Je n'ai pas eu de bonnes nouvelles" a-t-elle lancé sur Instagram, avant d’expliquer que ses trompes se sont malheureusement dégradées à cause d’une précédente infection. "Je ne pourrai donc jamais avoir d'enfant naturellement, car elles se reboucheront, 9 chances sur 10, avant de pouvoir accueillir un bébé", a-t-elle déploré, en larmes, dans sa story Instagram.
Mais de cette douloureuse épreuve, Aurélie Dotremont compte bien tirer des enseignements. Plus combative que jamais, la jeune belge est prête à tout "pour donner la vie" : "Je vais tout faire pour que ça marche. Il n’y a pas de raisons que chez moi ça ne marche pas. Je suis une battante (…) ça risque de prendre plus de temps que chez les autres, le processus sera peut-être différent, mais ce sera mon bébé." Sur son compte Instagram, celle qui ne veut plus se montrer avec des filtres a choisi s’assumer, après des années de complexes. Elle a ainsi posté une photo d’elle, son nombril couvert d’un pansement, souvenir de son opération. "Oui je souffre physiquement comme mentalement mais je vais me battre. Pour vous, pour moi, pour nous mais surtout pour donner la vie" a-t-elle conclu. Un message qui doit parler à de nombreuses femmes…
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