AVC, cancer du poumon : voici le nombre de cas qui pourraient être évités en diminuant la pollution de l’air
La pollution atmosphérique est un “fardeau considérable” pour la santé et l’économie, a souligné Sylvia Medina, coordonnatrice du programme Air et Santé de Santé Publique France, lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 janvier. Chaque année, cette pollution entraîne environ 40.000 décès en France. Liée à l’activité humaine, et notamment au trafic routier, elle a également des “conséquences importantes sur la survenue de maladies chroniques respiratoires, cardiovasculaires et métaboliques”. Parmi elles, on peut énumérer la survenue d’AVC, d’asthme ou encore de cancer du poumon.
Pour évaluer les effets sur la santé d’une exposition au long cours à la pollution de l'air, Santé publique France a mené, pour la première fois, une “évaluation quantitative” sur la période 2016-2019 (avant la pandémie de Covid-19) et a publié ses résultats. Ils se sont intéressés plus spécifiquement à huit maladies chroniques liées à deux polluants présents dans l’air.
Lors de ces travaux, les auteurs se sont intéressés à deux composants présents dans la pollution atmosphérique liée à l’activité humaine. On peut dans un premier temps citer les particules fines (PM2,5). Elles proviennent notamment du transport, mais aussi du chauffage et de l’industrie. “Elles constituent actuellement le meilleur indicateur de l’impact sur la santé de la pollution de l’air”, détaillent les auteurs.
Le second composant est le dioxyde d’azote (NO2). Il s’agit d’un gaz émis par la combustion. Ce dernier “est actuellement (...)