Brooke Shields dénonce les questions sexistes posées par des médecins : "On ne demanderait pas ça à un homme"

Brooke Shields semble bien décidée à dénoncer les mauvais comportements médicaux dont elle a été victime par le passé, et dont elle est encore victime aujourd'hui. Plus question pour elle de laisser des hommes lui poser des questions qu'elle qualifie de sexistes.

Brooke Shields dénonce les questions sexistes posées par des médecins :
Brooke Shields dénonce les questions sexistes posées par des médecins : "On ne demanderait pas ça à un homme". (Photo by John Nacion/Variety via Getty Images)

Il y a quelques jours, à l'occasion de la sortie de son livre "Brooke Shields n'a pas le droit de vieillir", l'ancien mannequin révélait avoir subi un rajeunissement vaginal sans y avoir consenti, à l'occasion d'une nymphoplastie. Dans ses mémoires, elle dénonce largement cet acte médical profondément sexiste. Mais malheureusement, ce n'est pas le seul qu'elle a vécu.

En 2023, Brooke Shields avait été victime d'une crise d'épilepsie. A l'époque, elle avait expliqué que ce problème de santé avec été causé par de faibles niveaux de sodium, liés à une surhydratation. Sur le plateau de l'émission "Good Morning America", elle est revenue sur l'événement, dénonçant les mauvaises expériences subies par les femmes dans le milieu médical.

"Nous, les femmes, nous traversons de ces choses... On doit pouvoir dire que ce n'est pas juste. On doit pouvoir se défendre et se protéger", affirme-t-elle, avant de raconter sa propre mésaventure.

"J'ai fait une crise d'épilepsie il y a quelques mois, et les deux docteurs, deux hommes, m'ont demandé si je me "restreignais" d'un point de vue alimentaire, dans le cadre d'une perte de poids", regrette-t-elle. "Je leur ai répondu que non, parce que j'étais une femme de 59 ans, qui avait l'air plus jeune lorsqu'elle était ballonnée. Qu'on me donne des chips !"

Et d'affirmer, avec lassitude : "On ne demanderait pas ça à un homme !".

Brooke Shields l'affirme : l'objectif de son livre n'est pas de "monter les femmes contre les hommes" : "On aime les hommes de nos vies", précise-t-elle. "Mais il est grand temps de pouvoir dénoncer le sexisme, sans crier, sans se mettre en colère."

La comédienne précise : "Je rappelle à mes filles qu'on n'a pas besoin de parler plus fort pour se faire entendre. Nous avons juste besoin d'être solides dans nos croyances, et de nous faire écouter, parce que le fait de crier ne va pas nous aider à avancer." Un point de vue qui risque de ne pas plaire à toutes les féministes, dont beaucoup sont lassées de devoir faire passer leurs idées en douceur, et souhaiteraient pouvoir exprimer leur colère librement.