Brooke Shields a subi une nymphoplastie, et son médecin a ajouté un "rajeunissement de la vulve" sans l'en informer

Brooke Shields a subi un acte chirurgical ni consenti, ni désiré, et elle compte bien le faire savoir. Alors qu'elle s'est fait opérer des grandes lèvres de la vulve, son chirurgien a décidé d'ajouter un "petit bonus" visant à resserrer son vagin. Sous le choc, l'actrice ne cache pas sa colère.

Brooke Shields a subi une nymphoplastie, et son médecin a ajouté
Brooke Shields a subi une nymphoplastie, et son médecin a ajouté "rajeunissement de la vulve" sans l'en informer. (Photo by John Lamparski/Getty Images)

Brooke Shields n'a jamais eu sa langue dans sa poche, et elle continue à le prouver. Alors qu'elle révélait récemment dans un documentaire avoir été violée par une grande figure d'Hollywood, la comédienne s'apprête désormais à dévoiler son autobiographie : "Brooke Shields Is Not Allowed to Get Old: Thoughts on Aging as a Woman".

Le titre, traduit en français, est évocateur : "Brooke Shields n'a pas le droit de vieillir : mes pensées sur le fait de vieillir en tant que femme." Et, dans les pages, elle évoque notamment une mutilation dont elle a été victime lors d'une opération de chirurgie esthétique.

Dans ses mémoires, Brooke Shieds explique que sa "merveilleuse" gynécologue lui avait recommandé une nymphoplastie, de manière à faire réduire la taille des lèvres de sa vulve. L'ancienne mannequin, à l'époque lycéenne, souffrait en effet de saignements et d'irritations dûs à la longueur de ses lèvres.

Dans les colonnes d'Us Weekly, elle explique : "Bien sûr, ce n'est pas couvert pas la mutuelle, car c'est considéré comme une chirurgie cosmétique. Ce qui est intéressant, car, la dernière fois que j'ai vérifié, je ne voulais pas devenir actrice porno."

Après l'opération, lors d'une visite de contrôle, le chirurgien lui a "annoncé avec fierté" lui avoir "offert un petit bonus", sans lui demander ni son avis, ni son autorisation. L'homme lui a fait un traitement de "rajeunissement de la vulve", qui vise à diminuer le diamètre du vagin, pour le rendre plus "serré", et améliorer les sensations des personnes pénétrantes.

Cet acte n'est pas sans rappeler le "point du mari", point de suture fait après un accouchement, souvent sans le consentement des femmes, pour rendre l'entrée de leur vagin plus étroite. Une pratique qui peut générer de très fortes douleurs, créer du vaginisme, et même entraîner des déchirures.

Brooke Shields avoue avoir été totalement "choquée" et "traumatisée" par cette "invasion irréversible" : "Pour moi, c'était une forme de viol", affirme-t-elle à nos collègues. "Rien ne prouve que j'avais besoin d'être plus serrée, plus ferme ou plus jeune, spécialement dans cette zone." L'opération était donc tout sauf une nécessité médicale.

Et, malheureusement, l'ancienne mannequin a longtemps eu honte d'avoir subi cet acte. "Pendant des années, je n'ai pas osé en parler, pas même à mon mari." Pourtant, elle a décidé de la partager avec ses lecteurs, et donc avec le monde entier. "Si nous voulons changer notre façon d’aborder et de parler de la santé des femmes, nous devons alors aborder des questions inconfortables mais bien réelles. La honte n'est plus une option."