Catherine Zeta-Jones : l'actrice a été accusée d'être responsable du cancer de Michael Douglas

25th Screen Actors Guild Awards – Arrivals – Los Angeles, California, U.S., January 27, 2019 - Michael Douglas and Catherine Zeta Jones pose. REUTERS/Monica Almeida
Catherine Zeta-Jones : l'actrice a été accusée d'être responsable du cancer de Michael Douglas. Photo : REUTERS/Monica Almeida

Au casting de "Red 2", diffusé ce mardi 28 février sur M6, Catherine Zeta-Jones forme avec Michael Douglas un couple emblématique depuis plus de vingt ans. Malgré la longueur de leur relation, rare dans le monde du cinéma, les deux acteurs n'ont pas été épargnés par les polémiques. Une déclaration de Michael Douglas a notamment causé beaucoup de tort à sa femme...

En 2010, Michael Douglas annonce être atteint d'un cancer de la gorge de stade 4, le plus avancé de la maladie. Un an plus tard, très affaibli et avec seize kilos en moins, l'acteur a révélé être guéri lors de la 68e cérémonie des Golden Globes. En 2013, nouveau rebondissement : Michael Douglas n'aurait jamais souffert d'un cancer de la gorge mais d'un cancer de la langue, qu'il aurait caché, conseillé par ses médecins. Ces derniers estimaient en effet qu'une éventuelle ablation de la langue et d’une partie de la mâchoire aurait pu causer des dégâts irréversibles sur le visage du comédien.

"J'ai tellement regretté l'embarras causé à Catherine"

L'acteur a expliqué dans une interview pour The Guardian que son cancer de la langue serait lié au fait de contracter le papillomavirus humain (HPV), qui peut être déclenché par le cunnilingus. "Ce cancer particulier est causé par le HPV [papillomavirus humain], qui provient en fait du cunnilingus", a-t-il ainsi déclaré. "C'est une maladie sexuellement transmissible qui cause le cancer."

Si le HPV est effectivement suspecté d’augmenter le risque de développer ce type de cancer, le cancer de la langue peut être aussi provoqué par une grande consommation d'alcool et de tabac. Par ailleurs, le HPV est une maladie sexuellement transmissible très fréquente et souvent asymptomatique qui peut être inoculée pendant un rapport, avec ou sans pénétration (et donc pas seulement pendant un cunnilingus). Dans 90% des cas, le papillomavirus est éliminé par le système immunitaire, explique la Haute autorité de santé sur son site.

Malgré leur inexactitude, les déclarations approximatives de Michael Douglas ont suffi pour déclencher les rumeurs autour du couple : Catherine Zeta Jones a alors été rapidement identifiée comme la "responsable" du cancer de l'acteur. "J'ai tellement regretté tout l'embarras que cela a causé à Catherine et à sa famille", a confié l'acteur au magazine Event.

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"J'essayais de faire une annonce de service public"

Les deux acteurs se sont d'ailleurs séparés à cette période, avant de finalement se réconcilier. "Nous avons eu un petit accroc sur la route", a dévoilé Michael Douglas. "Le problème dans ce métier, c'est que tout est tellement public. J'aime Catherine plus que je ne l'ai jamais fait. Et j'espère que le sentiment est réciproque.

"Ce que j'essayais de dire, c'est qu'il existe un virus sexuellement transmissible ", a-t-il poursuivi. "Mais il existe un vaccin qu'ils recommandent à tous les enfants avant qu'ils ne deviennent sexuellement actifs afin qu'ils ne l'attrapent pas. (...) J'essayais de faire une annonce de service public."

Pour se prémunir du HPV (qui peut aussi déclencher le cancer du col de l'utérus, du vagin, de la vulve, de la verge et de l'anus), un vaccin existe en effet. En France, il n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé aux adolescentes âgées de 11 à 14 ans depuis 2007, selon le site vaccination-info-service. Il est également recommandé aussi auprès des garçons, depuis le 1er janvier 2021. Dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est aussi possible entre 15 et 19 ans révolus.

Dans l'Hexagone, la couverture vaccinale reste très faible, comme le rapporte Slate : ainsi, seules 46% des jeunes filles (contre plus de 80% en Norvège, en Suède, en Islande, en Angleterre et au Portugal) et 6 à 8% des garçons étaient protégés par un schéma vaccinal complet en 2022.

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