CBD, peptides de collagène : que penser des nouveaux compléments alimentaires ?

Le complément alimentaire doit contenir exclusivement des nutriments ou apparentés tels que des vitamines ou des minéraux, des plantes considérées traditionnellement comme alimentaires, des aliments autorisés dans l’alimentation humaine, des additifs et des arômes. Les composants ne doivent pas posséder "des propriétés exclusivement pharmacologiques, c’est-à-dire destinées aux médicaments", souligne le ministère. Sur l’emballage, le complément alimentaire "ne peut pas revendiquer la capacité à prévenir ou à traiter une maladie".

Le collagène est une protéine présente dans le derme, dont la production diminue au fil des années et notablement dès la ménopause. Les peptides de ces compléments sont censés relancer sa production et ainsi prévenir le relâchement cutané.

Prouvé ou pas ? Seules deux petites études démontrent leur intérêt pour retrouver une peau plus ferme et plus élastique. "Ces peptides ne peuvent pas être uniquement orientés vers le derme, ils sont distribués à l’ensemble des tissus contenant du collagène, notamment les os, les cartilages, les tendons, ce qui limite leur intérêt cosmétique. Pour que l’organisme puisse fabriquer du collagène, il doit avoir à sa disposition suffisamment d’acides aminés indispensables qui viennent des protéines. Donc, avant de se lancer dans une cure, il faut déjà veiller à consommer suffisamment de protéines de bonne qualité, présentes dans les produits laitiers, les viandes les poissons, les œufs et les légumes secs".

Le cannabidiol ou (...)

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