Charles III : ce coup dur auquel il fait face

Le roi Charles III d'Angleterre, inaugure le premier Coronation Food Hub à Londres, le 14 novembre 2024

Le roi Charles III fait face à une grande désillusion. Selon les informations du « Times » dévoilées le 1er décembre dernier, peu d’administrations auraient demandé son nouveau portrait, pourtant gratuit.

Depuis janvier 2024, le portrait officiel du roi Charles III en uniforme d’amiral est disponible gratuitement pour orner les murs des institutions britanniques, mais il peine à séduire. Seules 7,4 % des universités et établissements d’enseignement supérieur ont accepté cet emblème royal, selon «  The Times ». Si les gardes-côtes, eux, l'ont adopté dans leurs 23 centres, d'autres institutions montrent moins d'enthousiasme. Les églises anglicanes, dont Charles est pourtant le chef, ne sont qu’un quart à avoir commandé l’image.

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Même constat dans les écoles, où un tiers à peine ont pris le cliché. Les ministères se distinguent avec 73 % d'adoption, mais les municipalités et conseils paroissiaux plafonnent à 30 %. Les disparités régionales sont flagrantes : en Angleterre, 33,5 % des institutions publiques ont accroché le portrait, contre 13,7 % en Écosse, 13,8 % au Pays de Galles et seulement 10,5 % en Irlande du Nord.

Un portrait peu demandé

Cette initiative, qui devait symboliser une nouvelle ère, soulève des critiques. Avec un coût total de 2,7 millions de livres, soit 158 euros par portrait encadré, elle intervient dans un contexte de crise économique où chaque dépense publique est scrutée. Les hôpitaux, particulièrement touchés par le manque de moyens, ont été les plus réticents : moins de 3 % d’entre eux ont accepté ce symbole...

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