Des chercheurs sur la piste d’une perspective thérapeutique de la prééclampsie

Avec environ 2 à 8 % des femmes enceintes qui en souffrent dans le monde, la prééclampsie est une dysfonction du placenta au cours de la grossesse. Cette pathologie dangereuse à la fois pour le fœtus et pour la mère causerait plus de 50 000 morts maternelles par an, et indirectement plus d’un million de morts fœtales ou périnatales dans le monde. Hypertension artérielle, protéinurie (présence importante de protéines dans les urines), anomalie de la coagulation dans le placenta, anomalies cardiovasculaires chez la mère et retard de croissance fœtale en sont les symptômes clés. Comme l’explique l’Assurance maladie à ce sujet, ce syndrome survient dans 70 à 75 % des cas au cours de la première grossesse mais peut cependant apparaître au cours d’une grossesse ultérieure. Dans la plupart des cas de prééclampsie, les patientes accouchent d'un bébé en bonne santé et se rétablissent rapidement, mais c’est lorsque ce syndrome n’est pas traité qu’il peut entraîner des complications : retard de croissance intra-utérin, naissance prématurée voire décès de la mère et/ou de l’enfant.

Dès que la prééclampsie est diagnostiquée, la future maman est hospitalisée pour le traitement de l'hypertension artérielle gravidique. En plus du traitement antihypertenseur visant à contrôler au mieux l’hypertension artérielle gravidique, un autre traitement recommandé est la prise préventive d’aspirine par les patientes à risque, pour...

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