"Quel gâchis ! Comment je vais faire, moi, sans mon chocolat Poulain ???" : ce produit phare de notre enfance risque de disparaître

La nouvelle fait trembler les réseaux sociaux, l'entreprise Française Poulain est en danger et son usine de Villaberou se retrouve visée par un plan de fermeture.

"Quel gâchis ! Comment je vais faire, moi, sans mon chocolat Poulain ???" : ce produit phare de notre enfance risque de disparaître (Photo : Getty Images)
"Quel gâchis ! Comment je vais faire, moi, sans mon chocolat Poulain ???" : ce produit phare de notre enfance risque de disparaître (Photo : Getty Images)

Après avoir bercé notre enfance et adouci nos réveils pendant plus de 170 ans, l'entreprise française de chocolaterie Poulain se retrouve aujourd'hui dans une impasse économique. L'usine de production située à Villebarou, près de Blois dans le Loir-et-Cher, va cesser ses activités. La direction de Carambar & Co, propriétaire de la marque Poulain, a exprimé sa volonté de fermer le site pour raisons financières. Sur X, la nouvelle est accueillie avec émotion. On peut y lire : "Quel gâchis. Comment je vais faire, moi, sans mon chocolat Poulain ???", "Ah non, c’est pas possible. Ma grand-mère me servait toujours du chocolat Poulain quand j’étais petite. J’ai trop de souvenirs avec. Tout fout le camp avec Macron, c’est insupportable !" mais encore "Tous les Français au chocolat Poulain du petit-déjeuner !!!!! On sauve le patrimoine !".

Au petit-déjeuner ou lors du goûter, à boire ou à croquer, le chocolat Poulain savait redonner du baume au cœur. Avec sa boîte orange en plastique et son couvercle bleu, difficile de passer à côté ! Question préparation, il n'y a pas de règles (ou presque) et c'est chacun sa recette. Pour les amoureux du chocolat chaud, c'était 3 cuillères à café de poudre au fond de la tasse puis une bonne quantité de lait bien chaud. Attention à ne pas oublier de remuer. Malheur à ce qui ne s'applique pas, les grumeaux ça ne pardonne pas. Pour les plus pressés d'entre nous qui ne sont pas friands de boissons chaudes, un carreau (ou deux) de chocolat dans du pain beurré ou dans une viennoiserie savait nous régaler le temps de quelques bouchées. Celui que l'on considérait comme le Willy Wonka français et à qui l'on doit tous ces moments gourmands remplis de bonheur, c'est Victor-Auguste Poulain.

Poulain voit le jour en 1948 dans la ville de Blois. Fondée par Victor-Auguste Poulain, l'entreprise française est restée, depuis sa création, dans sa ville natale. Pour l'anecdote, c'est après un voyage à Paris que l'entrepreneur Victor-Auguste Poulain décide d'ouvrir sa propre chocolaterie. L'objectif ? révolutionner la façon de consommer le chocolat. C'est un pari réussi puisque ses tablettes et son chocolat en poudre à base de 70% de cacao ont parfumé l'enfance de nombreux Français. Après plusieurs années d'indépendance, Poulain a finalement été racheté en 2017 par le groupe Carambar & Co.

Seulement, depuis un an maintenant, la direction a observé une baisse significative de production. Selon cette dernière, "aucun des efforts déployés pour trouver une solution industrielle de nature à pérenniser l'activité du site n'a abouti". Le comité du 13 juin a pour objectif d'exposer aux employés les différentes raisons, principalement économiques, de cette décision. Ces derniers ont été avertis de la situation le matin-même de l'annonce officielle. Même si la direction souhaite accompagner les 109 salariés sur la piste d'un nouvel emploi, la CGT à déclarer vouloir "négocier au mieux les conditions de sortie d'un point de vue social".

Comme le dit si bien le dicton, une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule. Après l'annonce de la fermeture de l'usine Belin-Lu (Pépito) située à Château-Thierry d'ici à 2025 et avant l'annonce de la disparition de la marque Poulain, ce sont les ChocoFreshs et les Kinder Maxi King de Kinder qui ont été retirés de nos rayons.

Après plusieurs années de succès, la disparition soudaine de ces petits rhinocéros en chocolat a inquiété les consommateurs. La marque Kinder s'est alors rapidement exprimée sur les réseaux sociaux en expliquant que ces friandises sont "pour le moment retirées des rayons pour des raisons de capacité de production". Pour les plus gourmands et motivés d'entre vous, sachez qu'il reste encore quelques stocks en Allemagne et en Italie.