Congo : Stabilisation des cas de mpox, mais des vaccins manquent pour endiguer le virus
Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que davantage de vaccins sont nécessaires pour stopper complètement la propagation. Depuis le mois d’août, le Congo enregistre entre 200 et 300 nouveaux cas par semaine de variole du singe, un chiffre en baisse par rapport aux 400 cas hebdomadaires de juillet, notamment dans la ville minière de Kamituga, où une variante plus contagieuse a émergé.
Pourtant, seuls 40 à 50 % des cas suspects sont testés, et le virus continue de circuler dans d'autres régions, ainsi qu’en Ouganda voisin. Avec seulement 265 000 doses de vaccin distribuées pour une population de 110 millions d’habitants, l'accès aux vaccins reste limité. Les experts estiment qu’au moins 3 millions de doses seraient nécessaires pour le Congo, et 7 millions pour le reste de l’Afrique.
L'OMS a prévu de distribuer jusqu'à 6 millions de doses sur le continent d'ici la fin de l'année, mais les obstacles logistiques, les coûts élevés et la lenteur des livraisons entravent les efforts de vaccination, surtout pour les populations à risque. La situation inquiète les chercheurs, qui mettent en garde contre le risque de nouvelles mutations si le virus continue de circuler.
Le Dr Zakary Rhissa, de l'organisation Alima, souligne l’importance d’un plan de vaccination rapide et massif pour éviter une nouvelle crise de santé publique.