Le cycle menstruel aurait un impact sur la performance sportive, selon la gynécologue de l’Insep

Carole Maître, gynécologue de l'nstitut national du sport, de l'expertise et de la performance, explique que « les douleurs de règles sont souvent mises entre parenthèses » et l'ensemble du cycle menstruel et ses variations hormonales a des incidences sur la performance des sportives

« Dans le sport, on est là pour gagner (...), parler de choses qui relèvent de l'intimité, qui peuvent pourtant avoir un impact sur la performance, parler des cycles, des douleurs de règles, est souvent mis entre parenthèses par rapport à une douleur articulaire ou un autre symptôme », a expliqué mercredi la médecin au cours d'une conférence de presse organisée par la Ligue nationale de handball (LNH) et son partenaire Lidl.

Quand la douleur est légère, l'entraînement peut « la faire disparaitre avec la sécrétion d'endorphines » mais quand elle est « sévère », il doit y avoir un « avis médical », a-t-elle dit aux côtés de la LNH et de plusieurs joueuses. Pour la pivot de Nantes, Manon Loquay, le sujet est encore très discret : « on en parle beaucoup dans le vestiaire entre coéquipières mais pas avec le staff ».

« Le cycle menstruel entre dans les paramètres pour la construction de la performance »

Entraîneur de Bourg de Péage Drôme Handball, Camille Comte reconnait de son côté qu'il « n'était pas sensibilisé au sujet ». « Même dans les formations d'entraîneurs, on ne distingue en rien la pratique masculine de la pratique féminine », explique-t-il. « Si on arrive à montrer que cela a un impact sur la performance sportive, ou la blessure, peut-être qu'une partie des entraîneurs va se dire : “on va gagner plus de matches” et une autre partie : ‘il y a un vrai truc santé" », a-t-il expliqué, demandeur de données...

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