Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme, un film de boxe japonais vraiment pas comme les autres

Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme, un film de boxe japonais vraiment pas comme les autres - Art House
Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme, un film de boxe japonais vraiment pas comme les autres - Art House

"La beauté du geste" relate l'histoire vraie de la jeune boxeuse muette japonaise Keiko Ogasawara. Un portrait de femme qui brille par sa subtilité et sa douceur, mais aussi sa force sociale.

C'est fini, le temps de Barbie et Oppenheimer : on fonce découvrir en cette rentrée les nouveautés qui viennent envahir nos salles obscures. Et parmi elles, une sortie discrète à découvrir dès à présent : le japonais La beauté du geste, portrait de femme pas comme les autres signé Sho Miyake.

Ce film relate l'histoire (totalement vraie) de la jeune boxeuse Keiko Ogasawara, en s'inspirant de sa propre autobiographie. Keiko combat sur le ring, mais une chose la différencie des autres : elle est sourde. Ce qui ne facilite pas les choses lors des directives de son entraîneur, des ordres de l'arbitre, des annonces de victoire ou de défaite... Cependant, la sportive, travailleuse domestique en dehors du gymnase, persévère. Toujours.

La beauté du geste explore un genre spécifique, synonyme d'intensité : le film de boxe. On y retrouve bien des éléments : il y est question d'une lutte qui touche autant au quotidien qu'aux rings, de raisons intimes de se battre incomprises par les autres, de protagonistes prolétaires, marginalisés, qui extériorisent une certaine frustration en s'époumonant, gants aux poings.

Mais c'est avant tout un grand portrait de femme. Authentique, et bouleversant.

Une femme sur un ring

Au coeur de La beauté du geste, nous éblouit Yukino Kishii. L'actrice japonaise de 31 ans seulement porte sur ses épaules un film dont la mise en scène saisit avec délicatesse ses émotions...

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