Diabète gestationnel : près de deux tiers des cas non diagnostiqués selon une étude
Selon les chercheurs, près de deux tiers des cas pourraient ne pas être détectés en raison de l’utilisation de tests de dépistage insuffisamment précis. Le diabète gestationnel, qui provoque une hyperglycémie au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse, peut avoir des conséquences graves pour la mère et le bébé si elle n'est pas traitée correctement. Les risques incluent un développement excessif du fœtus, des naissances prématurées, un risque accru de diabète de type 2 pour la mère, et dans des cas rares, la mortinaissance.
Les checheurs recommandent le test de tolérance au glucose par voie orale (OGTT) comme méthode standard de dépistage pour les femmes présentant des facteurs de risque de diabète gestationnel. Ce test, effectué au cours des troisième et quatrième mois de grossesse, est reconnu pour son efficacité. Cependant, il demande à la patiente de jeûner pendant dix heures et nécessite deux prises de sang successives, ce qui le rend plus long et contraignant. En raison de cette complexité, de nombreux établissements de santé préfèrent d'abord utiliser un test plus simple : la glycémie par piqûre au doigt.
Cette méthode rapide permet de dépister les niveaux de sucre dans le sang, mais elle manque de précision. En cas de résultat positif, la patiente est ensuite invitée à réaliser le test OGTT plus complet. Cependant, l'étude montre que ce processus en deux étapes...