Faut-il coucher le premier soir ? Pour Emily Ratajkowski : "C'est une question de dynamique de pouvoir"
Dans son nouveau podcast "HighLow with EmRata", Emily Ratajkowski a une fois de plus évoqué le sujet de la sexualité. La mannequin et entrepreneure a notamment parlé de ses doutes au sujet de l'hétérosexualité, mais aussi du tabou autour des femmes qui couchent le premier soir.
D'un côté, il y a la pression que ressentent les femmes à ne pas coucher trop tôt avec un nouveau partenaire, pour ne pas avoir cette réputation ultra-sexiste de "fille facile", reproche qui n'est jamais fait aux hommes. De l'autre, il y a le désir, mais aussi la lassitude de devoir se plier à des codes qui n'ont pas lieu d'être. "Faut-il coucher le premier soir ?" est une question légitime, qui revient régulièrement, et sur laquelle Emily Ratajkowski a décidé de s'exprimer dans son nouveau podcast.
Elle continue à s'interroger sur la sexualité
Fraîchement divorcée de son époux Sebastian Bear-McClard, accusé de l'avoir trompée, Emily Ratajkowski discute dans ce premier épisode avec sa meilleure amie Barbara Knapp, et avoue continuer à se poser beaucoup de question sur le sexe le premier soir. "J'y ai beaucoup réfléchi parce que cela parle tellement de la dynamique du pouvoir, et le sexe lors du premier rendez-vous en est l'exemple ultime parce qu'il vous renvoie à votre genre lors d'un moment très court et spécifique."
Et selon elle, il y a un véritable questionnement à avoir avant de se lancer dans l'expérience : "Je pense que si vous n'êtes pas prêt·e à être vulnérable, c'est une raison pour ne pas avoir de relations sexuelles lors du premier rendez-vous." La mannequin avoue que dans son propre cas, le fait d'avoir des rapports charnels peut être une porte ouverte aux sentiments : "Je pense que si vous n'êtes pas prêt·e à être vulnérable, c'est une raison pour ne pas avoir de relations sexuelles lors du premier rendez-vous." Mais dans le cas contraire, elle avoue "penser plus" à ses partenaires.
Un difficile équilibre entre instinct et désir
Emily Ratajkowski a souvent évoqué l'instinct avec lequel elle menait sa carrière comme sa vie personnelle : "Même si je me dis : 'C'était une soirée amusante, je me fiche que cette personne et moi nous revoyions un jour', je déteste quand je sens qu'une partie de cette personne ressent une sorte de vibration : 'Ouais, je l'ai eue'. Même s'il n'est pas le genre de type à le dire à voix haute, on peut le sentir. C'est une raison pour ne pas coucher avec un homme." Et de conclure avec philosophie : "Vous devriez faire tout ce que vous voulez faire. Mais savoir ce que vous voulez réellement est vraiment difficile.
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Un coup de gueule contre les injonctions
Féministe engagée, Emily Ratajkowski a souvent pris la parole contre le sexisme patriarcal de notre société, comme cela a été le cas au sujet des infidélités présumées d'Adam Levine. La star avait été très énervée de voir bon nombre de personnes faire des reproches à la maîtresse supposée de ce dernier, plutôt qu'au principal intéressé. Il en va de même pour le fait de coucher le premier soir : "Ce que je commence à retenir, c'est que nous devons juste arrêter de nous soucier de savoir s'ils [les hommes- ndlr] nous aiment ou non, nous devons abandonner la validation et le pouvoir que cela leur donne."
Récemment, elle évoquait dans les colonnes de Harper's Bazar sa bisexualité, révélée sur TikTok : "Je pense que la sexualité est sur une échelle fluide. Je ne crois pas vraiment en l'hétérosexualité", évoque-t-elle. Preuve qu'elle continue à se poser des questions et à laisser sa façon de voir les choses évoluer.
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