Emploi : en cas d'abandon de poste, il n'est désormais plus possible de percevoir le chômage

Conséquence directe de la loi assurance chômage votée à la fin de l'année 2022, un nouveau décret a été publié dans le Journal Officiel ce mardi 18 avril. Celui-ci révèle que si un salarié fait un abandon de poste et ne le reprend pas deux semaines après une mise en demeure, il sera considéré comme démissionnaire (sauf exceptions). Cela aura pour incidence de priver le salarié de son assurance-chômage. Jusqu'à maintenant, un salarié qui ne venait pas travailler et ne présentait aucune justification était généralement licencié par son employeur. Dès lors, il lui était possible de percevoir le chômage. Attention, il existe certains cas où cela ne pourra pas s'appliquer. Effectivement, si un salarié présente des raisons médicales accompagnées d'un justificatif ou encore l'exercice du droit de retrait ou du droit de grève, dans ce cas, ce que l'on qualifie de « présomption de démission » ne pourra pas s'appliquer. « Le refus d’exécuter une instruction contraire à une réglementation ou une modification de son contrat de travail à l’initiative de l’employeur entre également en compte », précise aussi l'AFP.

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