Lorsque vous êtes attiré.e sexuellement par quelqu’un sur Internet, vous avez tendance à mentir
Une étude a mis en lumière quelque chose dont on se doutait déjà : lorsqu’on est attiré par quelqu’un, tout particulièrement sexuellement, on use et abuse du mensonge. Surtout sur Internet, où on peut gentiment se cacher derrière son écran.
Pour pécho, l’être humain est parfois prêt à tout. Même à s’arranger quelque peu avec la réalité, histoire d’attraper plus facilement sa target dans ses filets. On ne dit pas ça parce qu’on s’est encore fait avoir par une énième photo de profil trompeuse sur Tinder ou par un beau discours suivi d’un ghosting en bonne et due forme. C’est la science qui le dit.
S’inventer une vie pour plaire à l’autre
Une étude réalisée fin 2016 aux États-Unis révèle que lorsque l’on essaie de trouver l’amour en ligne et qu’on est particulièrement excité sexuellement par une personne, eh bien la nature humaine prend le dessus sur la vérité. On veut plaire à tout prix, quitte à mentir.
Sur quoi ? Plein de choses : son nombre de conquêtes, le type de relation qu’on recherche, ses passions, son physique, son âge, les activités qu’on pratique (coucou celui qui s’invente une vie à jouer de la guitare ou celle qui se dit ultra sportive alors qu’elle n’a pas mis les pieds à la salle de gym depuis 1990)… Difficile de savoir vraiment qui se cache derrière un interlocuteur virtuel, en même temps.
Une déception amoureuse… Virtuelle
L’excitation sexuelle nous inciterait aussi à être d’accord avec l’autre, aller dans son sens, lâcher un “Moi aussi, tout pareil, mais c’est dingue ça !”. Rien qu’à lire le titre de l’enquête, ça a le mérite d’être clair : “Pourquoi les gens mentent en ligne ? Parce que tout le monde ment sur Internet”.
Sur les 272 adultes interrogés (dont la moyenne d’âge était de 32 ans), l’enquête parue sur Science Direct démontre que 16 et 32% des utilisateurs affirment être honnêtes en ligne. La réciproque est assez drôle : moins de 2% des sondés pensent que leurs interlocuteurs disent la vérité sur Internet. D’une manière générale, les participants ont déclaré qu’ils s’attendaient davantage à ce qu’on leur mente sur les sites et applications de rencontre. Le bobard numéro un ? L’apparence, pour 90% des interrogés, quel que soit le type de site Internet utilisé (réseau social, app de dating ou forum). Et ce, même s’il est obligatoire de mettre une photo de profil sur la plateforme en question.
En bas du classement des mensonges 2.0 les plus communs, on trouve le genre pour 55% du panel. Vu que c’est quand même un petit peu plus compliqué de se faire passer pour le sexe opposé, cette imposture serait davantage utilisée sur les sites de discussion anonymes où l’utilisateur a moins de chance de se faire démasquer. Ça ne nous donne pas spécialement envie de faire confiance tout ça. Au moins, on est prévenu.
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