Après le ghosting, voici le soft ghosting ou l’art de nexter quelqu’un en douceur (et de façon pas très honnête)
On a encore appris un nouveau mot. Si on connaissait déjà le ghosting ou l’art de ne pas répondre à son crush, on a trouvé une technique encore plus vicieuse pour ne pas jouer cartes sur table et dire clairement à la personne que vous ne souhaitez pas aller plus loin. Elle est belle la génération Z.
Parce qu’il n’y a jamais trop de termes pour expliquer notre frustration ultime quand notre crush ne nous donne pas signe de vie, dites bonjour au soft ghosting ! Avant de vous expliquer ce que c’est (gros teasing), il faut déjà comprendre certains concepts voisins.
Le ghosting, ça on maîtrise (parfois bien malgré nous). C’est l’art et la manière de jouer les fantômes en arrêtant du jour au lendemain de donner des nouvelles à son ou sa partenaire. Le caspering, on connaît aussi. C’est le fait d’attendre précisément douze heures avant de répondre à un message histoire de bien jouer avec les nerfs de celui ou celle qui l’a envoyé. Quant au curving, c’est l’art d’entretenir une relation virtuelle et vous faire espérer qu’il y aura plus alors qu’en réalité ‘y a pas moyen (Djadja).
Ah et comme s’il n’y avait pas assez de techniques bien reloues pour ne pas tout simplement envoyer un petit texto, on peut aussi être victime d’orbiting. Ça se traduit par un like compulsif de tout ce que fait notre target mais sans jamais répondre à ses messages. Avec le soft ghosting, on agrandit encore le champ des possibles.
Répondre sans dire un mot
Le principe ? Ne pas répliquer avec des mots mais avec une émotion, un sentiment, pas toujours très compréhensible et qui n’en dit pas beaucoup sur ce que pense réellement le soft ghosteur. Voire qui n’est pas très sincère.
Envoyer un like sur une story Instagram, acquiescer avec un pouce levé à une proposition de sortie sur Messenger, rétorquer à un SMS avec un émoji… Tous ces trucs assez banals qu’on fait tous et qu’ils ne disent pas vraiment le fond de notre pensée.
Par exemple, si on vous propose un verre mais que vous n’avez pas très envie d’y aller, hop un petit pouce en l’air ou un smiley : impossible de savoir si oui ou non vous allez vous pointer ou si c’est juste l’idée que vous trouvez cool. Quand ça devient votre seul moyen de communication, vous laissez votre interlocuteur faire un monologue.
Et là où ça devient vraiment vicelard, c’est que si vous êtes la dernière personne à s’être exprimée dans l’échange, vous ne répondez pas pour autant. Alors forcément, si l’individu en face vous relance, elle aura envoyé deux textos à la suite dans la conversation. Coucou la lourdeur.
Et l’honnêteté dans tout ça ?
La bonne nouvelle, c’est le soft ghosting n’est réservé ni à la phase de drague ni aux relations amoureuses (enfin, il y a des meilleures nouvelles dans la vie). Il peut tout à fait s’appliquer à un n’importe quel moment d’une idylle mais aussi à la famille, aux ami.e.s, aux collègues… Donc ce n’est pas vous le problème. C’est juste que la personne que vous convoitez ne sait pas expliquer clairement son désintérêt, quelles que soient ses raisons.
Let me tell you, if you are even close to soft ghosting me never mind anything else, it’s over. You’ll be getting the same energy you put in with me, I’ve got a lot to give but I’m not dumb🤙🏼😘 pic.twitter.com/wCkYBrXeur
— rimie rat🌸 (@naeclue) August 6, 2019
Quand on y pense, c’est une bonne stratégie finalement. On a une porte de sortie toute trouvée si on a envie de couper les ponts et on peut revenir dans la vie de notre colloc/pote/plan B à tout moment. Pas très franc du collier mais efficace.