Exposition prénatale à l'alcool : les pères auraient aussi une part de responsabilité

L’alcoolisation fœtale est une intoxication du fœtus provoquée par une consommation d’alcool durant la grossesse. L’alcool consommé par la future maman, quelle que soit sa quantité ou sa nature, est rapidement absorbé et distribué dans tout l’organisme et traverse facilement le placenta, qui ne joue pas son rôle de barrière protectrice. La boisson alcoolisée est donc directement acheminée vers le bébé et peut entrainer des modifications irréversibles. Ainsi, l’Inserm précise à ce sujet que « les conséquences d’une consommation d’alcool pendant la grossesse vont de troubles comportementaux mineurs (troubles causés par l’alcoolisation fœtale), à des anomalies sévères du développement qui se manifestent par un syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) : malformation du crâne et du visage, retard de croissance, handicaps comportementaux et cognitifs, atteintes de différents organes. » L’organisme souligne par ailleurs qu’il n’a jamais été mis en évidence de seuil en dessous duquel les risques sont nuls, d’où la recommandation « 0 alcool pendant la grossesse ».

Si la prévention des troubles liés à l'alcoolisation fœtale a toujours été considérée comme l'affaire des mères, de plus en plus de recherches suggèrent que les pères ont, eux aussi, une responsabilité en la matière. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Scientific Reports par une équipe de l'A&M University au Texas et de l'Université...

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