Fashion Week : 4 questions à Andreas Kronthaler pour Vivienne Weswood

C'est à la Gaîté Lyrique qu'Andreas Kronthaler a souhaité que le défilé de cette collection printemps-été 2023 prenne place. Mais en ce premier jour du mois d'octobre, pas de Vivienne Westwood à l'horizon. «The show must go on » malgré tout, et c'est un moment épatant auquel nous avons assisté. Rencontre avec le directeur artistique et mari de la fondatrice.

ELLE. Comment est née cette collection ? Quelle en a été la source ? 

Andreas Kronthaler. Paris ! Je n'ai pas pu voyager ou m'éloigner de Londres pendant un certain temps pour des raisons personnelles. Un jour j'étais sur mon vélo et le ciel était très particulier. Il n'y a qu'à Paris que l’on peut trouver ce genre de lumière dans le ciel. Et je me suis dit : « Oh mon Dieu, c'est l'endroit qui me manque le plus en ce moment ». Je me suis arrêté et j'ai mis du Edith Piaf sur mon téléphone, je l'ai écoutée et j'ai senti que je devais écrire une sorte de lettre d'amour à cette ville. Le défilé se déroule ici, et je viens à Paris depuis 30 ans. C'est un endroit incroyable pour la mode. C'est la fenêtre du monde.

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ELLE. Le choix de la Gaîté Lyrique s’est-il fait naturellement ?

Andreas Kronthaler. Oui, parce que je voulais un théâtre, je voulais un décor de théâtre. Je ne voulais pas un podium traditionnel. Et avec ces chaussures, je voulais que les mannequins soient le plus haut possible. Comme sur un piédestal. Vous savez, parfois, quand les tenues sont très simples, quand c'est juste un legging tricoté ou quelque chose comme ça, vous avez besoin d'un petit twist pour le mettre en valeur.

ELLE. Comment se déroule votre processus créatif ? Recommencez-vous depuis le début à chaque collection ou continuez-vous une sorte de trame ?

Andreas...

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