Faut-il écrire "à priori" ou "a priori" ? La règle à retenir pour ne plus se tromper
La langue de Molière n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît… Si les mots vers, vert, ver, verre ou vair sont de véritables casse-têtes pour les étrangers, les Français eux-mêmes ont parfois du mal à connaître l’orthographe exacte d’un mot. Faut-il par exemple écrire "à priori" ou "a priori" ? Quelle est la bonne formule ? Afin de vous aider à ne plus faire la faute, Femme Actuelle vous dévoile la règle à retenir pour ne plus se tromper. Pour commencer, les deux graphies sont acceptées. On peut ainsi écrire "a priori" sans accent ou "à priori" avec un accent grave sur le "a". Tous deux sont dérivés du latin "prior", qui évoque ce qui vient en premier, mais ne désignent pas la même chose. Le mot "a priori" désigne un préjugé. Par exemple : "J’avais des a priori contre lui, mais finalement, il est extrêmement gentil" ; ou encore : "Les chats sont pleins d’a priori sur les chiens". La locution "a priori" désigne quant à elle un parti pris de départ, fondé sur des données déjà connues, mais susceptible de changer. Par exemple : "A priori, votre proposition me convient, mais il faudra revoir deux-trois détails" ; ou encore : "Tout le monde sera a priori au rendez-vous, mais s’il y a de la circulation ce jour-là, rien n’est moins sûr".
A priori, vous pouvez l’écrire comme vous le souhaitez. Étant donné qu’il s’agit d’un terme latin non modifié, les puristes préconisent l’emploi des italiques, sans accent : "a priori". Présent dans les dictionnaires, donc passé au Français, il est possible (...)