Fin de vie : ce qu'il faut retenir de la sédation profonde demandée par Loïc Résibois, atteint de la maladie de Charcot, selon un expert
C’était le combat de Loïc Résibois, ce père de famille, mari et ancien policier de 47 ans. Atteint de sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot, il a très vite été paralysé. En à peine deux ans, il s’est retrouvé en fauteuil. Cet ancien sportif militait depuis quelques mois sur les réseaux sociaux et avec les associations pour faire évoluer la loi sur la fin de vie. Nous le retrouvions dans sa maison de l’Île de Ré, à travers un reportage, diffusé hier soir, sur France 2 (source 1).
Ne voulant pas mourir hors de son domicile, il avait choisi le processus de sédation longue et profonde maintenue jusqu’au décès, grâce à l’intervention d’un infirmier de La Rochelle. « Je suis las de cette existence. Je ne veux pas pousser ma vie au-delà du point de rupture », disait-il avec difficulté, à l’aide d’un amplificateur de voix dans le reportage. « Un dernier post et puis s’en va… », commentait hier soir, Loïc Résibois, dans sa dernière publication postée sur Instagram (source 2). « Vous vous doutez que j’aurais préféré une fin plus rapide mais j’ai choisi, notamment par militantisme, de mourir en France, dans l’endroit qui m’est le plus cher, l’île de Ré ». En début d’après-midi, Olivier Falorni, député de La Rochelle-Ré a annoncé son décès sur le réseau social X (ex-Twitter). Mais, que faut-il savoir sur la sédation profonde ? De quoi s’agit-il ?
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