Grève des microcrèches : que va changer cette réforme voulue par le gouvernement ?
Le secteur des microcrèches lance une opération « crèches mortes » ce 3 février pour protester contre l’adoption d’une proposition de loi les concernant. Formation des professionnels, encadrement des enfants… voici ce que celle-ci pourrait changer.
C’est une opération « crèches mortes ». Plusieurs fédérations du secteur privé de la petite enfance font grève ce lundi 3 février pour protester contre l’adoption par l’Assemblée nationale d’une proposition de loi visant à mieux encadrer les microcrèches. Une partie d’entre elles ferment donc dès 16 heures ce lundi. « La Fédération française des entreprises de crèches regrette cette décision idéologique et discriminatoire », dénonce la FFEC dans un communiqué.
Soutenue par le gouvernement, la proposition de loi « prenant des mesures d’urgence pour protéger nos enfants accueillis en crèches privées à but lucratif » a été adoptée en première lecture le 23 janvier dernier. L’une des principales mesures, qui devrait entrer en vigueur en 2026, obligerait les établissements à ne pas recruter des professionnels ayant suivi « une formation comportant exclusivement des enseignements à distance et ne comprenant ni de période de formation en milieu professionnel, ni de stage dans le secteur de la petite enfance ».
À partir de 2026, 40 % des salariés des microcrèches devraient également être des professionnels de catégorie 1, diplômés d’État avec un niveau bac +2 minimum, telles que le sont les auxiliaires de puériculture par exemple. Selon les fédérations du secteur privé, 15 000 salariés ne sont aujourd’hui que titulaires d’un CAP Accompagnement Éducatif Petite Enfance (AEPE).
Fermeture de microcrèches ?
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