Hémorroïdes : 4 solutions pour soulager les crises

Un traitement local avant tout

Sans hésitation, on utilise une crème, une pommade et/ou des suppositoires qui, selon une étude clinique, soulagent 90 % des patients. La plupart des produits sont disponibles en automédication et utilisables même en cas de grossesse (en attendant, si nécessaire, un avis médical). Ils renferment des composants qui lubrifient ou favorisent la cicatrisation, et parfois des extraits de plantes veinotoniques (Titanoréïne, Emoflon…). Si les douleurs prédominent, les références intégrant un anesthésique local peuvent être privilégiées (Rectoquotane, Sédorrhoïde…). En cas de gonflement ou de thrombose hémorroïdaire, souvent douloureuse, la présence de corticoïde dans la formule est un plus (Ultraproct, Deliproct), mais elle nécessite une prescription médicale.

En pratique : les suppositoires soulagent les sensations de brûlure ou de tension liées à des hémorroïdes internes. Les crèmes ou les pommades calment les douleurs du pourtour anal, mais peuvent aussi s'utiliser en cas de gêne interne. Dans ce cas, on utilise le doigt plutôt que la canule, qui peut être responsable de blessures. On applique ces traitements deux ou trois fois par jour durant dix à douze jours.

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Les veinotoniques en renfort

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