Les inégalités sociales impacteraient durablement la qualité de vie chez les femmes ayant eu un cancer du sein

“Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme”, écrit Santé Publique France. En moyenne, on comptabilise 60.000 nouveaux cas par an et 12.000 décès sur cette même période. Si l’âge médian du diagnostic se situe aux alentours de 63 ans, le dépistage est primordial pour limiter la mortalité de cette maladie. En effet, “dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable”, ajoute l’Institut National du Cancer.

Si la prise en charge médicale est primordiale pour déterminer du traitement adéquat et de l’accompagnement dans la maladie, d’autres facteurs peuvent altérer la qualité de vie. En effet, selon des chercheurs de l’Inserm et de plusieurs universités Française et Suisse, le statut socio-économique a “un impact majeur et durable”. Leurs résultats sont publiés dans le Journal of Clinical Oncology.

Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs se sont basés sur les données de l’étude Canto qui analyse les “toxicités chroniques des traitements anticancéreux chez les malades porteurs de cancer localisé”. Au total, cela représentait un panel de 5.900 femmes. Ces dernières ont été soignées pour un cancer du sein précoce, n’ayant pas de métastase.

Pendant deux ans, les chercheurs ont examiné cinq domaines liés à la qualité de vie. On pouvait notamment lister la fatigue, l’état général, l’état psychique, la santé sexuelle et les effets secondaires liés aux traitements. Les experts (...)

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