Iridologie : selon cette pratique, l’oeil serait le reflet de notre santé

Scruter l'iris, la partie colorée de l'œil, pour évaluer l'état général d'une personne, tel est le postulat de l'iridologie, qui « interprète » des signes caractéristiques : taches, anneaux, creux, bosses, pigmentations, déformations, etc. Par exemple, « des traits rectilignes foncés, ou radii solaris, partant de la pupille vers la partie supérieure de l'iris, entre 11 heures et 13 heures si l'on suit le cadran solaire, où est localisé le cerveau, sont le témoin d'une grande tension nerveuse », explique Patrice Ponzo, auteur du livre l'Œil, miroir du corps (Dangles) et directeur de l'Institut français des sciences de l'homme (IFSH), un centre de formation spécialisé dans les métiers de la naturopathie.

Une cartographie de nos organes

Cette pratique, non conventionnelle et non reconnue, est un outil très utilisé par les naturopathes aujourd'hui et, dans une moindre mesure, par des homéopathes, des acupuncteurs et des ostéopathes. Elle serait née il y a environ trois mille ans, mais il faudra attendre 1881 pour que ses principes fondamentaux soient consignés dans un premier ouvrage écrit par Ignaz Von Peczely, médecin homéopathe hongrois et père de l'iridologie moderne. Il livre la première cartographie irienne, représentant l'homme debout : la tête et le cerveau sont localisés au nord de l'iris et les jambes, au sud. A l'image de la réflexologie plantaire, « l'iridologie projette sur l'iris les différents organes du corps...

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