JO de Paris 2024 : carence en fer chez les sportives et athlètes, une condition fréquente à ne pas négliger

Sportifs et sportives le savent, le fer est important pour une pratique optimale... et une carence dans ce domaine peut fortement impacter leurs performances physiques et mentales. Bonne nouvelle, il est facile d’adopter des pratiques nutritionnelles pour permettre une bonne assimilation du fer contenu dans les aliments et ainsi éviter l’anémie.

L'anémie par carence en fer est un phénomène très fréquent dans la population générale, principalement féminine. Mais il s’avère qu’une activité sportive régulière, bien que recommandée pour la santé, est un facteur de risque supplémentaire, surtout dans les sports d’endurance. Les femmes sportives et athlètes, soumises à des volumes d’entraînement conséquents, sont donc particulièrement à risque dans ce domaine. Preuve que les sportifs savent que le fer est important pour une pratique optimale la requête " anémie et sport " sur les moteurs de recherche a d’ailleurs progressé de 367% depuis 2018. Pour rappel, le fer est un constituant de l'hémoglobine, présent dans les globules rouges. Il est essentiel au transport et au stockage de l’oxygène dans l’organisme et entre aussi dans la composition de la myoglobine qui transporte et assure le stockage de l’oxygène dans les muscles. Or, l’activité pratiquée dans le cadre d’une accumulation d'efforts intensifs rapprochés met le corps en sur-régime, ce qui nécessite une plus grande oxygénation. Une situation qui favorise la chute du taux des globules rouges et induit des anémies ferriprives.

Car la carence en fer entraînant une baisse de la ferritine, protéine qui permet de stocker le fer dans l'organisme, elle est d’autant plus préjudiciable que le sportif a un besoin accru de fer par rapport à une personne sédentaire sachant que les besoins sont d'1 mg environ...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi