James Hewitt, l'amant de Lady Di soupçonné d'être le père du prince Harry : "C'était une histoire cruelle, mais qui semblait réelle"

James Hewitt, the former lover of Diana The Princess of Wales, joins thousands of other protestors to demonstrate against the government's proposed ban on fox-hunting in Parliament Square, central London. Later today sees a vote inside the House of Commons which will go some way towards deciding the future of the field sport in Britain.   *15/09/04: He has been left off with a caution for possession of a class A drug. Hewitt, 46, was arrested on suspicion of being in possession of cocaine in July outside a west London wine bar. He was detained along with girlfriend, freelance broadcaster Alison Bell.   (Photo by Johnny Green - PA Images/PA Images via Getty Images)
James Hewitt, l'amant de Lady Di soupçonné d'être le père du prince Harry : "C'était une histoire cruelle, mais qui semblait réelle". (Photo by Johnny Green - PA Images/PA Images via Getty Images)

Le 5 juin 2023 s'est ouverte la deuxième phase du procès qui oppose le prince Harry au Mirror Group Newspapers (MGN, société éditrice du Daily Mirror, du Sunday Mirror et du Sunday People). Le fils cadet du roi Charles III et Lady Diana accuse le groupe d'avoir eu recours à des procédés illicites pour recueillir des informations, y compris en piratant des messageries téléphoniques, entre 1996 et 2010. Face à la Haute Cour de Londres, le prince est revenu sur une affaire qui avait défrayé la chronique, lorsqu'il avait été soupçonné d'être un enfant illégitime, né de la relation entre sa mère et le cavalier James Hewitt.

Après avoir dévoilé bon nombre de secrets de la famille royale britannique dans son autobiographie "Le Suppléant", le prince Harry revient une nouvelle fois sur le passé peu glorieux de la monarchie britannique. Le duc du Sussex accuse le groupe MGN d'écoutes illégales. Dans sa plaidoirie pour dénoncer les ravages causés par la presse à scandale sur sa vie privée, il est revenu ce mardi 6 juin 2023 sur un traumatisme de son enfance. L'époque où il a cru ne pas être le fils du roi Charles III.

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James Hewitt, l'amant de Diana

Si les infidélités du prince Charles – bien avant qu'il ne devienne roi – ont fait les choux gras de la presse à scandale, celles de Lady Diana ont été tout aussi médiatisées. En colère après avoir été humiliée, la princesse de Galles aurait décidé de se consoler dans les bras de James Hewitt, un ancien officier de cavalerie de l’armée britannique qui donnait des cours d'équitation à plusieurs membres de la famille royale britannique. Diana et ses fils, Harry et William, y compris.

L'homme en question connaissait également bien le futur roi d'Angleterre, puisqu'il avait eu l'occasion de jouer au polo à ses côtés à plusieurs reprises.

Charles III, à gauche, en pleine partie de polo face à James Hewitt, à droite, le 16 juillet 1991. (Photo by Kent Gavin/Mirrorpix/Getty Images)
Charles III, à gauche, en pleine partie de polo face à James Hewitt, à droite, le 16 juillet 1991. (Photo by Kent Gavin/Mirrorpix/Getty Images)

Le principal intéressé s'était lui-même exprimé dans un documentaire dévoilé le 30 août 2022 dans un documentaire diffusé par la chaîne allemande RTL, dans lequel il affirmait que toute la famille royale britannique était au courant de sa liaison avec Lady Di : "Rien n'était secret, pas même nos conversations téléphoniques. Tout cela était accepté en plus haut lieu." L'homme, qui a été victime d'un AVC en 2021, l'affirmait à l'époque : "J'espère sincèrement que Charles et Harry ont ont compris que j'ai essayé de rendre la princesse heureuse pendant notre liaison de 5 ans. Cela me tenait beaucoup à coeur."

Des rumeurs de paternité

Compte tenu de sa proximité avec Lady Di et de ses cheveux roux, James Hewitt a très vite été accusé d'être le père biologique du prince Harry. Une information réfutée par l'ancien cavalier en 2017, sur le plateau de l'émission américaine "Sunday Night". À l'époque, il avait simplement affirmé : "Non, je ne suis pas son père."

Dans son livre "Le Suppléant", le prince Harry avait lui aussi réfuté la rumeur, en dénonçant "le sadisme" des tabloïds. "Peut-être que cela les a fait se sentir mieux dans leur propre vie de voir que celle d'un jeune prince était risible. Peu importe [à leurs yeux, ndlr] que ma mère n'ait rencontré le major Hewitt que longtemps après ma naissance." Lors du procès qui se déroule actuellement à Londres, l'époux de Meghan Markle a évoqué les rumeurs en expliquant : "À l'époque, alors que j'avais 18 ans et que j'avais perdu ma mère à peine six ans plus tôt, des histoires comme celle-ci me semblaient très dommageables et très réelles."

"Ces articles étaient blessants, méchants et cruels. J'étais toujours en train de remettre en question les motivations derrière les histoires. Les journaux tenaient-ils à semer le doute dans l'esprit du public afin que je puisse être évincé de la famille royale ?" D'autant qu'à l'époque, il ignorait "la chronologie des faits" : "Au moment de cet article et d'autres similaires, je ne savais pas vraiment que ma mère n'avait rencontré le major Hewitt qu'après ma naissance", précise-t-il, évoquant un article du magazine américain People titré "Complot pour voler l'ADN de Harry", publié en 2002.

Les blagues cruelles de Charles III

Au delà de la difficulté à gérer les rumeurs concernant son père biologique, le prince Harry a également été victime de l'humour noir de son père, le roi Charles III. Dans son livre "Le Suppléant", il évoque "les blagues nulles" de son paternel au sujet de sa filiation : "Papa aimait raconter des histoires, et c'était l'une des meilleures de son répertoire. Il finissait toujours par une réflexion philosophique… Qui sait si je suis vraiment le Prince de Galles ? Qui sait si je suis même ton vrai père ?"

Des blagues d'un mauvais goût "remarquable", selon le duc du Sussex, mais qui faisaient beaucoup rire l'héritier du trône.

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