La mère d'Amandine, morte de faim à 13 ans, avoue s'en être prise à sa fille "parce qu'elle ressemblait à son père"
Jeudi 23 janvier se tenait l'avant-dernier jour du procès de Sandrine Pissara et de son ex-compagnon Jean-Michel Cros à la cour d'assises de l'Hérault. La mère d'Amandine est jugée pour "actes de torture ou actes de barbarie ayant entraîné la mort" de sa fille, âgée de 13 ans le jour de son décès, le 6 août 2020. L'accusée a finalement reconnu son "tort" tout en affirmant ne pas pouvoir "expliquer pourquoi (elle) en est arrivée là", "hormis mes traumatismes moi-même quand j’étais enfant", relate BFMTV. "J’ai été frappée, j’ai été battue, c’étaient des gifles, des claques, des coups de pied. C’était l’humiliation. Mon père n’était jamais présent", raconte-t-elle depuis son box, en pleurs, expliquant avoir dû travailler pour payer ses cahiers d'école. "On était trois enfants, ma mère se plaignait de ne pas avoir assez d'argent. J'ai été battue. Des gifles, des claques, des humiliations. J'avais honte d'en parler", confie-t-elle.
Interrogée par le président de la cour, la mère de famille dit s'en être prise à Amandine "parce qu'elle ressemblait à son père". "Vous ne l'aimiez pas ?", lui demande le président de la cour d'assises. Ce à quoi elle répond : "Si je l'aimais." "Comment vous pouviez taper sur votre enfant ?", lui rétorque le président. "Je suis une mère monstrueuse. Jamais, je n'ai jamais voulu qu’elle meure", déclare Sandrine Pissara.
Une surveillante du collège d'Amandine a confié durant le procès que l'adolescente "ne se confiait pas. Elle volait à la cantine, n’avait (...)